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42. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre III. Origine des Théâtres. » pp. 22-49

La Comédie-ancienne était une satyre amère de différens particuliers, que l’on nommait sans crainte ; elle alla même jusqu’à se jouer des Dieux. […] Alors il ne fut plus permis de nommer personne sur la Scène ; mais l’on se servit de masques ressemblans à ceux que l’on voulait railler ; c’est ce qu’on appelle Comédie-moyenne. […] La prémière s’appelait Prætexta, à cause que l’on nommait ainsi la robe de pourpre, à large bande, que portaient les Magistrats en dignité ; & parce que ses Acteurs étaient vétus de la sorte : voilà notre Comédie héroique. Les Acteurs de la seconde espèce étant habillés d’une robe nommée Toges, dont se servait le Peuple, & ne représentant que des actions Romaines, la firent appeller Togata : c’est là notre comique ordinaire.

43. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [R] » pp. 447-466

On le nommait le petit Molière. […] On l’a nommé l’Acteur de la raison. […] Duclos : j’ai toujours entendu nommer cette Actrice avec transport par les Vieillards, amateurs du premier Théâtre du monde : elle a joué durant plus de 40 années, ayant débuté en 1693, par le Rôle d’Ariane, reçue le même jour, quitté en 1736 : morte en 1748. […] Vous n’avez pas nommé cette Actrice célèbre dont on ne parle qu’avec admiration ? […] Quelques animaux étrangers, tels que le Chameau, un animal nommé Subsilvania, pesant 3 108 livres, & un Monstre marin.

44. (1666) Lettre à l’auteur des Hérésies Imaginaires et des deux Visionnaires « [EN-TETE] »

Racine ne nomme pas Nicole, puisque les Hérésies sont parues de manière anonyme, mais il sait bien à qui il s’adresse.

45. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « A Monsieur le Comte de P***. » pp. -

Votre modestie me défend de vous nommer.

46. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IX. Défauts que les Etrangers ont coutume de reprocher à notre Tragédie. » pp. 231-259

Je n’ai jamais pu comprendre ce qui avoit engagé M. de Cambrai à soutenir que dans nos Tragédies, toute belle personne est nommée un Soleil, ou tout au moins une Aurore ; que tous les termes y sont outrés, & que rien n’y montre une vraie Passion. […] Sans nommer la fiévre, nous disons, Phedre atteinte d’un mal qu’elle s’obstine à taire… Elle meurt dans mes bras d’un mal qu’elle me cache… Et nous pouvons soutenir à tous les Italiens qui croyent que nous n’avons qu’une Prose rimée, que nous avons aussi notre langue Poëtique. […] Que ceux qui seront surpris de m’entendre attribuer cette réforme au Poëte qu’ils nomment le Tendre, & qui croiront que mon attachement pour lui m’aveugle, se rappellent ce qu’a écrit M. […] L’Amour avoit toujours été nommé la belle Passion des ames ; la Théodore de Corneille, toute chrétienne qu’elle étoit, parloit   De ces impressions Que forment en naissant les belles Passions.

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