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86. (1758) P.A. Laval comédien à M. Rousseau « P.A. LAVAL A M.J.J. ROUSSEAU, CITOYEN DE GENÈVE. » pp. 3-189

Ces verres sont nécessaires pour ceux dont la vue est foible. […] Il n’y a dans ce raisonnement que l’art nécessaire à la séduction. […] Ce seroit aux Commissaires à faire les informations nécessaires à cet égard. […] Il ne sera donc pas nécessaire, comme vous le craignez, « de lever des impôts, de réformer votre petite garnison, et; de garder vous-mêmes vos portes. […] » Est-il donc nécessaire qu’une femme dise du mal si elle n’en fait pas ?

87. (1760) Lettre à M. Fréron pp. 3-54

En laissant subsister cette opinion d’inutilité du Théâtre, ce serait autoriser en quelque sorte sa réprobation : il est donc essentiel que je prouve non seulement qu’il est utile ; mais même qu’il est nécessaire, et cela par l’expérience. […] Le Théâtre est un de ces moyens, le Théâtre est donc nécessaire. […] Né de parents beaucoup plus distingués par leur probité, que par leur fortune, j’ai reçu par leurs soins plus d’éducation, que leur médiocrité n’aurait dû les porter à m’en accorder ; leur tendresse généreuse et paternelle s’est privée du nécessaire pour me mettre en état de prendre un parti, qui me rendit plus heureux qu’ils ne l’ont jamais été. […] J’y fus convaincu que la politesse, la générosité, la bonté de cœur et la compassion, ne sont point incompatibles avec la capacité nécessaire au travail le plus épineux des Finances. […] Je réponds à cela que j’ai malheureusement l’amour propre nécessaire pour désirer de réussir dans mon métier, si c’est un malheur que de l’avoir.

88. (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XX.  » pp. 478-479

Il faut afin qu'il en puisse user sans péché, qu'il lui soit nécessaire en quelque manière, et que l'on puisse dire véritablement qu'il s'en sert avec la modération de celui qui en use, et non avec la passion de celui qui l'aime : « Utentis modestia, non amantis affectu.

89. (1675) Traité de la comédie « XX.  » pp. 306-308

Il faut afin qu'il en puisse user sans péché, qu'il lui soit nécessaire en quelque manière, et que l'on puisse dire véritablement qu'il s'en sert avec la modération de celui qui en use, et non avec la passion de celui qui l'aime : « Utentis modestia ?

90. (1843) Le Théâtre, par l'Auteur des Mauvais Livres « Le Théâtre. » pp. 3-43

Charles Borromée se sont vus obligés de réduire leur zèle à demander au Ciel la patience pour supporter les scandales qu’ils ne pouvaient abolir. « Il est quelquefois nécessaire de tolérer quelque folies du peuple, dit Théodoric, roi d’Italie, pour l’empêcher de donner dans de plus grands écarts. […] Rousseau, que les spectacles ne sont nécessaires que pour y rassembler « des gens intrigants, désœuvrés, sans religion, sans principes, dont l’imagination dépravée par l’oisiveté, la fainéantise et l’amour du plaisir n’engendre que des monstres et n’inspire que des forfaits ; or sied-il bien à des personnes vertueuses d’aller se confondre avec ces gens oisifs et corrompus » ? […] Citons le passage où cet écrit traite de l’immoralité épouvantable dans laquelle le théâtre est tombé de nos jours, et de la dépravation qui en est la suite nécessaire parmi le peuple. « Un spectacle où la moralité serait respectée, resterait désert de nos jours. […] On le tolère à Rome comme un mal nécessaire, mais on le surveille afin d’en diminuer le mal. […] -C. dans la sainte Communion ; toute votre attention doit être de l’y conserver avec soin comme la source de toutes les grâces nécessaires à votre salut et le gage, sans lequel vous ne pouvez prétendre à la possession du Ciel ; vous devez conserver J.

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