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340. (1761) Epître sur les spectacles « Epître sur les spectacles » pp. 3-14

ô mœurs ! […]  Et toi, qui dans ton jeu, des plus vives couleurs, Nuance, en t’amusant, le tableau de nos mœurs.

341. (1576) De la Censure. pp. 611-613

Je tais aussi l'abus qui se commet en souffrant les Comiques, et Jongleurs, qui est une autre peste de la République des plus pernicieuses qu'on saurait imaginer : car il n'y a rien qui gâte plus les bonnes mœurs, et la simplicité, et bonté naturelle d'un peuple, ce qui a d'autant plus d'effet, et de puissance, que les paroles, les accents, les gestes, les mouvements, et actions conduites avec tous les artifices qu'on peut imaginer, et d'un sujet le plus ord, et le plus déshonnête qu'on peut choisir, laisse une impression vive en l'âme de ceux qui tendent là tous leurs sens. brief on peut dire, que le théâtre des joueurs, est un apprentissage de toute impudicité, lubricité, paillardise, ruse, finesse, méchanceté.

342. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « III. Si la comédie d’aujourd’hui est aussi honnête que le prétend l’auteur de la Dissertation. » pp. 5-9

La première chose que j’y reprends, c’est qu’un homme qui se dit Prêtre ait pu avancer, que la comédie, telle qu’« elle est aujourd’hui », n’a rien de contraire aux bonnes mœurs, et qu’elle est même si « épurée à l’heure qu’il est sur le théâtre français, qu’il n’y a rien que l’oreille la plus chaste ne pût entendre »Pag. 38. 40.

343. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 12. SIECLE. » pp. 187-190

SAINT BERNARD Dans le Traité de la conversion des Mœurs, Chap.

344. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre VI [V]. Élizabeth d’Angleterre. » pp. 142-187

Ses Mœurs. […] Il y a eu quelquefois des Actrices qui faisoient les prudes & se piquoient d’avoir de bonnes mœurs. […] Aussi libre dans ses discours que dans ses mœurs, vice commun dans son pays, il parla un jour fort licentieusement des amours du Comte d’Essex. […] Jeanne d’Albret, sa mere, persécutrice, il est vrai, des Catholiques, en haine du Pape, qui avoit privé sa maison du royaume de Navarre, avoit des mœurs & de belles qualités ; Anne de Boulen n’avoit d’autre mérite que la coquetterie, qui la conduisit à l’échaffaud. […] Aucun des deux n’est grand par ses mœurs ; mais l’Angloise joignit à la corruption des mœurs la bassesse de l’hypocrisie.

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