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77. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre VI [V]. Élizabeth d’Angleterre. » pp. 142-187

Elle avoit toujours pour Valet de chambre, pour Ministre , pour favoris, les hommes les plus jeunes & les mieux faits du Royaume. […] Elle en accordoit bien à son premier Ministre ; & quand il étoit malade, elle lui servoit de sa belle main les bouillons & les remedes, & se tenoit constamment au chevet de son lit. […] La taille, l’adresse, l’agileté, la bonne mine de ce jeune homme, gagnerent si bien son cœur, qu’elle en fit un Ministre, d’abord Vice-Chancelier, & bien-tôt après Chancelier ; dignité éminente, qui en Angleterre, comme en France, suppose d’autres talents que celui de la danse. […] On pouvoit mettre dans la bouche d’un Ministre toute l’histoire de la Ligue. […] On auroit gagné un éloge plus étendu & plus libre, que le Ministre en auroit fait, & il est des traits particuliers de ce célebre personnage qui ont paru sur la scene du monde avec tant d’éclat, dont on auroit parlé.

78. (1715) La critique du théâtre anglais « TABLE DES PRINCIPALES matières. Contenues dans ce Volume. » pp. 494-500

De Virgile, 194 D’Eschyle, 203 D’Euripide, 204 De Sénèque, 205 Des Poètes comiques Grecs et Latins, 206 Des Dramatiques modernes, 208 Preuves tirées de la raison qui apprend à respecter les Ministres de la Religion, 216 Première preuve : leur devouement spécial au Seigneur, là même.

79. (1825) De quelques naïves coutumes « De quelques naïves coutumes. » pp. 262-266

Que l’on poursuive, et, dans la même page, on verra l’auteur insinuer qu’un évêque dînant avec des pauvres serait tout aussi respecté qu’en sortant de la table d’un ministre.

80. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE II. » pp. 18-28

Philippe Auguste suivit son exemple, regardant ces gens-là2 comme les ministres du diable.

81. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — Avertissement » pp. 72-80

Y a-t-il une Ecole d'athéisme plus ouverte que le Festin de Pierre, où après avoir fait dire toutes les impiétés les plus horribles à un athée, qui a beaucoup d'esprit, l'Auteur confie la cause de Dieu à un valet, à qui il fait dire, pour la soutenir, toutes les impertinences du monde ; Et il prétend justifier à la fin sa Comédie si pleine de blasphèmes, à la faveur d'une fusée, qu'il fait le ministre ridicule de la vengeance divine; même pour mieux accompagner la forte impression d'horreur qu'un foudroiement si fidèlement représenté doit faire dans les esprits des spectateurs, il fait dire en même temps au valet toutes les sottises imaginables sur cette aventure.

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