/ 638
454. (1666) De l’éducation chrétienne des enfants « V. AVIS. Touchant les Comédies. » pp. 203-229

On y voit le mouvement de la charité chrétienne, qui oblige cet illustre Saint à exposer sa vie pour la défense de la pureté de cette Sainte, tellement obscurci par la passion feinte, que l’auteur met dans ses paroles et dans celles de la Sainte, qu’on ne sait non plus que les Acteurs qu’il introduit sur le Théâtre. […] Mais, ma Sœur, pour vous faire voir encore plus clairement combien est imaginaire la différence que l’on prétend mettre entre les comédies de ce temps-ci, et les spectacles des Anciens ; et que ce n’est ni le scrupule ni le caprice, mais un véritable zèle, qui les fait blâmer à ceux qui les blâment ; il faut remarquer que les Pères de l’Eglise n’ont presque rien dit contre l’attachement que l’on avait de leur temps aux spectacles, qui ne se puisse appliquer avec beaucoup de justice aux comédies de notre temps. […] Dans les passages qui nous obligent de tendre toujours à la perfection, laquelle consiste dans l’assujettissement des passions à la grâce : ce qui ne se peut acquérir qu’en éloignant de l’esprit tout ce qui peut servir à les fortifier et à les y entretenir. « Cependant, dit-il, les spectacles au contraire font revivre les passions dans les cœurs les plus mortifiés, ils les y raniment, ils les y fortifient, et après avoir mis ceux qui les regardent comme hors d’eux-mêmes ils excitent en eux des mouvements de haine, d’amour, de joie, de tristesse, qui sont d’autant plus déréglés, qu’on aime bien souvent ce qu’on devrait haïr ou ce qui ne mérite aucune estime, et qu’on hait au contraire ce qu’il n’est pas permis de haïr Chap.

455. (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  RACINE. A Mlle. Le Couvreur. » pp. 77-80

 J’ai mis dans notre confidence  Un jeune élève des neuf sœurs,  Qui par leurs premieres faveurs  A mérité ma confiance.

456. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — article » pp. 419-420

Il ne suffit donc qu’il peigne d’après nature ; il faut encore que l’étude approfondie des belles proportions & des grands principes du Dessin, l’ait mis en état de la corriger.

457. (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « II. » pp. 9-11

Feu M. le Cardinal Grimaldi était ennemi de votre méchante Morale ; il n’avait que de l’horreur pour vos maximes ; ses règles dans l’administration du Sacrement de Pénitence, étaient contraires aux vôtres ; il voulait qu’on mit en usage bien plus souvent que vous ne voudriez le délai de l’Absolution ; que l’amour de Dieu fût la marque et le caractère des véritables conversions ; que la charité fût l’âme des bonnes œuvres ; qu’elle en fût la fin, le principe et la règle.

458. (1715) La critique du théâtre anglais « privilège du roi. » pp. 502-504

A la charge que ces Présentes seront enregistrées tout au long sur le Registre de la Communauté des Imprimeurs et Libraires de Paris, et ce dans trois mois de la date d’icelles ; que l’impression dudit Livre sera faite dans notre Royaume et non ailleurs, en bon papier et en beaux caractères, conformément aux Règlements de la Librairie ; et qu’avant que de l’exposer en vente, il en sera mis deux exemplaires dans notre Bibliothèque publique, un dans celle de notre Château du Louvre, et un dans celle de notre très cher et féal Chevalier Chancelier de France le sieur Phélypeaux Comte de Pontchartrain, Commandeur de nos Ordres : le tout à peine de nullité des Présentes.

/ 638