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239. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE PREMIER. Peinture & Sculpture. » pp. 4-40

Montfaucon, qui pouvoit faire de son argent un meilleur usage, que de répandre & de perpétuer des estampes qu’il auroit dû brûler. […] Ces Breloques sont de meilleur goût, que la toilette des Indes, dont elles font l’équivalent.

240. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE V. Suite du Théatre de S. Foix. » pp. 105-139

C’étoit le meilleur cœur, l’ame la plus noble, la plus généreuse, beaucoup d’esprit & de beauté, &c. […] Que vos enfans, dit-il, lisent & relisent tous les jours Corneille ; interrogez-les, instruisez les sur le détail & les intérêts de chaque scène : Je doute que vous puissiez leur donner une meilleure éducation.

241. (1769) Dissertation sur les Spectacles, Suivie de Déjanire, Opéra en trois actes, par M. Rabelleau pp. -71

Euripide né à Salamines dans le tems que les Athéniens y célébroient leurs éclattantes victoires sur les Perses, par des trophées & des hymnes, que Sophocle, jeune encore, chanta à la tête de la jeunesse Athénienne ; d’abord disciple du Philosophe Anaxagoras, & ensuite le meilleur des Poëtes de l’antiquité, fut longtems le confident & le favori d’Archélaüs Roi de Macédoine. […] Là un pere diroit à son fils, « Vois au milieu de cette auguste assemblée, le meilleur des maîtres & le plus humain des rois.

242. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE X. Des six parties de la Tragédie, suivant Aristote. Examen de ces six parties dans Athalie. » pp. 260-315

Celles-ci sont les meilleures. […] Les meilleures après celles-ci sont celles qui se font par raisonnement.

243. (1702) Lettre de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour. Lettre de Lettres curieuses de littérature et de morale « LETTRE. de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour, qui lui avait demandé quelques réflexions sur les pièces de Théâtre. » pp. 312-410

Plus ces déclamations sont véhémentes, moins ont-elles de force contre la Comédie moderne ; non seulement ce n’est pas un Théâtre, ni une école d’impudicité ; non seulement les Comédiens n’y jouent rien d’infâme, ni avec des postures indécentes : mais même des paroles un peu libres ; des équivoques à qui l’on pourrait donner un mauvais sens, suffiraient pour faire interdire et pour faire siffler la meilleure pièce. […] La Comédie en elle-même, et séparée des circonstances qui la rendaient vicieuse du temps que les Pères déclamaient contre elle, peut être regardée comme une chose purement indifférente ; mais les meilleures choses peuvent devenir criminelles par le mauvais usage que l’on en fait : Les mêmes sucs, et les mêmes herbes dont on compose d’excellents remèdes, deviennent des poisons pernicieux, quand on les apprête d’une autre manière.

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