Il s’endort : pendant son sommeil on lui enleve la clef de son talisman, tout est desenchanté, les personnages qui avoient perdu la forme humaine & même la raison, la recouvrent, le mariage se fait, &c.
» Lorsque Pigmalion vient offrir son cœur & sa main à sa chère Statue, il est tout surpris qu’elle sçache déjà ce que c’est que le mariage. « Promettez-moi, dit-elle, que vous serez soumis, complaisant, que vous filerez doux, que vous aurez toute la peine, & moi tout le plaisir ».
qu’une femme Demoiselle est une étrange affaire, et que mon mariage est une leçon bien parlante à tous les Paysans qui veulent s’élever au-dessus de leur condition, et s’allier, comme j’ai fait, à la maison d’un Gentilhomme etc. »cp Avouez donc Monsieur que, si vous eussiez porté de meilleurs yeux, ou plus de bonne volonté pour l’Auteur à la représentation de cette pièce, vous auriez mieux senti son objet, qui était d’avertir tous les roturiers opulents que leur richesse et leur vanité ne doivent pas les faire aspirer à des alliances nobles, s’ils ne veulent s’exposer aux mêmes chagrins que le pauvre George Dandin.
Ce n'est presque jamais celui de la comédie, le vice y est ordinairement couronné ; les intrigues de galanterie, les passions, les folies, les entreprises des jeunes gens, les fourberies des confidens et des valets, réussissent toujours, et aboutissent au mariage désiré, toujours projeté par les passions, et ordinairement ménagé par des voies criminelles.
Bernard (avril 1701) : « Expressions blasphématoires, discours athées, railleries profanes, la gravité méprisée, la vertu avilie, le vice applaudi, le Clergé injurié, déclamations contre le mariage, les infirmités humaines tournées en plaisanterie, la vieillesse tournée en ridicule, les plaisirs de la débauche représentés an naturel, etc.