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307. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V. Le but des auteurs et des acteurs dramatiques est d’exciter toutes les passions, de rendre aimables et de faire aimer les plus criminelles. » pp. 51-75

C’est un grand vice d’être avare, et de prêter à usure ; mais n’en est-ce pas un plus grand encore à un fils de voler son père, de lui manquer de respect, de lui faire mille insultants reproches, et, quand ce père irrité lui donne sa malédiction, de répondre d’un air goguenard qu’il n’a que faire de ses dons ?

308. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47

D’abord il se moque avec raison de ce prétendu secret, comme si les Novices et les domestiques de la maison pouvaient l’ignorer, et en particulier les Comédiens qui louent les habits, et ne peuvent manquer d’en rire beaucoup, d’en parler volontiers, et de s’autoriser dans leur profession par un pareil exemple, ce qui doit scandaliser le public, déjà trop porté à mépriser les Communautés.

309. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VI. Du Cardinal Mazarin. » pp. 89-108

Elles nuisent plutôt, en aigrissant les esprits des Princes joués, qui ne manquent guère d’en être instruits, et qui souvent assez faibles pour y être sensibles, cherchent à s’en venger.

310. (1824) Du danger des spectacles « DU DANGER DES SPECTACLES. » pp. 4-28

« Et qu’on ne s’imagine pas que, de ce que l’on ne va pas au spectacle pour former ses sentiments, mais bien pour se divertir, il s’ensuive que les maximes coupables dont les pièces de théâtre abondent ne peuvent être funestes ; ces maximes ne manquent pas de faire impression, bien que nous ne nous en apercevions pas.

311. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 113-155

Ainsi tout le monde est content ; il n’y a que des hommes misantropes qui se plaignent, & vont grossierement mêler le nom lugubre de la vertu à tous ces divertissemens ; mais on ne s’en embarrasse guere, ni d’eux ni de leur vertu, & leurs sombres reflexions ne seront jamais manquer la cadence à l’incomparable Guimar. […] Elle a traversé & fait manquer ses propres projets ; elle abandonne ses amis, se livre à ses ennemis, suscite des obstacles, change à tout moment, ne sait ce qu’elle veut.

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