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226. (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE II. » pp. 19-41

Si on a trouvé des Docteurs favorables à la Comédie, c’est un malheur dont le Sauveur a menacé, en disant : « Si un aveugle en conduit un autre, ils tomberont tous deux dans la fosse », Matt. 15. v. 14.

227. (1771) Sermons sur l’Avent pp. 103-172

Je n’ajoûteray pas, malheur à celuy, par qui le scandale est arrivé : car s’il a pû estre l’instrument du démon & le ministre du monde pour séduire les ames foibles, il ne l’a pas esté long-temps, puisqu’une retractation solemnelle a dû les détromper, & rendre à la raison toute la pureté de ses lumieres. […] Ils s’élevent contre ces représentations libres de nos défauts & de nos miseres, & du feu infernal dont nous sommes embrasez : malheur qu’Augustin converti déploroit autrefois en luy-même : Aug.

228. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE PREMIER. Peinture & Sculpture. » pp. 4-40

Combien d’artistes ont taché de les remplacer, & n’ont que trop réussi pour leur malheur, & celui de ceux qu’ils ont entraîné dans le péché. […] Les insensés le réjouissent dans leur folies, dum lætantur insaniunt ; ils appellent paix, divertissemens, ces malheurs extrêmes, tam magna mala pacem appellavit.

229. (1769) Dissertation sur les Spectacles, Suivie de Déjanire, Opéra en trois actes, par M. Rabelleau pp. -71

S. ingénieuse & séduisante, mais qui par malheur ne prouve rien. […] Laberinus, Chevalier Romain, ayant été engagé par César à monter sur le théâtre à l’âge de soixante ans, pour y réciter ses mimes, se plaignit ensuite de son malheur amérement.

230. (1608) Traitté contre les masques pp. 3-36

les Daulphins tressaillans & rejaillans prés des vaisseaux sont presages de tempestes & orages prochains, aussi nous qui sommes marquez au Dauphin & en portons les armes saultant masquez au deuant de la nef de l’Eglise Cathedrale, auons pronostiqué les malheurs qui nous accueillent, si Dieu ne retire sa main vengeresse de nos folies & le Roy n’a pitié de nous ses tres-fidelles seruiteurs & subiects, vn abysme d’affaires qui n’a ny fonds ny riue nous accablera tous. Donnons congé à ces folies qui nous attisent l’ire du ciel & attirent mille malheurs, car par des actions sales & deportemens insolens plaire à soy & au populaire, est vrayement desplaire à Dieu & aux sages : ramassons nos esprits que telles folies mettent hors de nous, & les ayans repris, considerons si ce ne sont pas folies de se mettre hors de soy & faire le fol pour honnorer la natiuité du sage des sages, de la sagesse mesme.

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