Imagine avec quelle surprise, mêlée de joie, j’ai vu, en achevant de lire, que monsieur D’Alzan est un honnête-homme, qu’un goût passager a surpris ; qui se l’avoue, reconnaît ses torts, & cherche à intéresser à son retour vers toi jusqu’à la vanité de celle qui lui a trop plu… Elle veut s’immoler… Elle n’est donc pas… Tu as oublié de me la nommer : mais je la crois une Actrice.
entendre l'excès de quelque turpitude, « qu'un Mime ne la pourrait représenter, qu'un Bouffon n'en pourrait faire un Jeu, et qu'un Atellan ne la pourrait prononcer » : car n'y comprenant point ces deux autres sortes d'Acteurs, il montre bien que les choses honteuses ne se mêlaient point aux grâces de leurs représentations, bien que le plaisir n'en fût point banni.
Mais peut-on dire avec vérité que la Comédie soit absolument purgée de toute idolâtrie, s’il est vrai qu’on ne puisse faire de Comédie sans y mêler les Dieux de la Fable.
On propose au Devin par hazard de deviner ce qu’il y a dans un plat qu’on lui présente ; il n’en peut venir à bout, et, dans son dépit, il prononce, en l’air, le nom d’un certain le Coq qui lui a souvent donné l’avis de ne se mêler que de son métier ; il se trouve qu’il y a un Coq dans ce plat. […] La pitié se mêle chez eux à la colère, lorsque sur les fronts de ces enfans, ils remarquent, à travers l’audace et la malice qui déjà renforcent leurs traits, un reste touchant d’ingénuité, douce vertu de cet âge. […] Voulez vous que celui dont vous desirez faire un bon mari et un bon père entende ces polissons se conter jusqu’à leurs maladies, exprimer en style plus que trivial, le jugement qu’ils portent sur chaque spectatrice, mêler aux éclats de rire les juremens, raconter à l’envi sur l’une et sur l’autre, d’affreuses histoires vraies ou fausses ? […] Tous les Etats mêlés ensemble, en ont été plus hardis à braver la honte.
Mais ce qui devrait sembler bien étrange, est qu'il y avait des femmes, qui dans ces Jeux se mêlaient de ces représentationsl. 4 Anthol. […] Quoi qu'il en soit, ce nom qui dans l'intelligence véritable de sa propre signification ne convenait qu'à ceux qui s'occupaient aux Jeux Scéniques, passa depuis à tous les autres qui représentaient quelque chose sur la Scène, et qui dans la suite des temps furent mêlées à la célébration de cette Fête, pour la rendre plus pompeuse ou plus agréable.