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212. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre V. Autres Mêlanges. » pp. 121-140

L’obligation n’est pourtant pas réciproque ; le Théatre régulier n’a garde de l’interdire, les écarts qu’il permet & son zele pour la régularité n’empêchent pas qu’il ne fasse des excursions sur les terres de la bouffonnerie, & ne mêle les lazzis de l’Arlequin à la majesté d’Auguste, & le dérangement des fragmens aux regles d’Aristote, & par-tout les graces & la bonne volonté des actrices aux maximes de la morale & aux vertus des héros. 3°.

213. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Ariettes, & des autres parties du Chant théâtral à une seule voix. » pp. 297-328

Le Musicien dira envain pour s’èxcuser, qu’il agit de la sorte afin de mieux faire sortir les beautés de sa musique, afin de faire admirer l’Art avec lequel il mêle des intonations, des changemens d’air, avec le motif ou le sujet principal.

214. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IX. Défauts que les Etrangers ont coutume de reprocher à notre Tragédie. » pp. 231-259

Il fut à la vérité le premier qui mit sur la Scene la Raison, mais il fut obligé d’y mettre aussi l’Amour ; & voyant l’effet qu’il produisoit, lorsqu’il écrivit ses Réflexions sur la Tragédie, il n’hésita pas de prononcer, qu’il est à propos d’y mêler de l’Amour parce qu’il a beaucoup d’agrément.

215. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VI. Du Cardinal Mazarin. » pp. 89-108

Louis XII fit composer par les Enfants sans souci trois Soties ou Sottises, farces du temps, contre Jules II et sa cour, où l’on mêlait le Clergé, la pragmatique sanction, etc.

216. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TROISIEME PARTIE. — Tragédies à conserver. » pp. 128-178

 « Je vous aime Beaucoup moins que mon Dieu, Mais bien plus que moi-même. » Voilà l’amour divin et l’amour humain aussi proches l’un de l’autre qu’il est possible, et véritablement mêlés ensemble ; mais il serait aisé de retrancher ces deux vers, si on voulait ou si l’on osait le faire.

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