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347. (1668) Les Comédies et les Tragédies corrompent les mœurs bien loin de les réformer. La représentation qu’on fait des Comédies et des Tragédies sur les Théâtres publics en augmente le danger. On ne peut assister au spectacle sans péril « Chapitre X. Les Comédies et les Tragédies corrompent les mœurs, bien loin de les réformer. » pp. 185-190

Ils ne condamnent effectivement et ne rendent ridicules que certains défauts moins considerables, comme l’humeur difficile des vieillards, leur avarice, leur sévérité envers la jeunesse, leur facilité à se laisser tromper.

348. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. L’Arétin, le Tasse, l’Arioste. » pp. 38-79

Il est vrai qu’on lui avoit donné de grandes leçons : on le laissa plusieurs fois pour mort, à force de coups. […] Le poëte fut emprisonné sous quelque prétexte, pour sauver l’honneur de la princesse ; on le laissa échapper pour s’en débarrasser. […] la derniere année de sa vie, presqu’au lit de la mort, épousa sa concubine & légitima les enfans qu’il en avoit eu, dont il la laissa tutrice. […] La cour, qui ne vouloit que tirer parti de son libertinage, le laissa fort libre. […] Il fallut abandonner le poëte à son panchant, & le laisser enfanter des chimeres.

349. (1541) Affaire du Parlement de Paris « Arrêt du Parlement de Paris autorisant, après avis du Roi, les représentations, sous conditions (25 janvier 1542) » pp. 167-166

[NDE] Amende arbitraire, par opposition à « coutumière » ou « statutaire » : amende non fixée et laissée à la discrétion de la cour.

350. (1620) L’Honneur du théâtre « Prologue » pp. 39-42

Nous imiterons sa naïveté, Messieurs, non pas sa cruauté ; repaissant vos oreilles de la plus douce harmonie qui puisse sortir du sacré concert des plus excellents Poètes, et vos yeux des plus agréables feintes que l’invention Comique ou Tragique puisse trouver pour vous complaire, et vous témoigner que notre plus ardent désir est de vous contenter, et laisser une opinion dedans vos cœurs que nous ayons essayé tous les moyens de nous déclarer vos très humbles serviteurs.

351. (1691) Nouveaux essais de morale « XXI. » pp. 186-191

Qu’après un très long discours, il laisse la décision de la question imparfaite.

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