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299. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Fêtes de Théatre. » pp. 169-185

Ce chef d’œuvre est digne de Marseille, Ville opulente, & des plus commerçantes, où abordent chaque jour des bâtimens de toutes les nations, qui sont enchantés d’aborder dans ce port de la vertu, & de trouver tous les plaisirs rassemblés ; c’est-à-dire, toutes les marchandises spirituelles, à juste prix, pour faire saintement le commerce.

300. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Du Législateur de Sans–souci. » pp. 93-109

Cette loi n’est pas juste ; il y a des personnes avec qui le pere peut avec raison vouloir ou ne pas vouloir le mariage de son fils, lui défendre d’épouser une Actrice qui le déshonore, lui ordonner d’épouser une honnête fille qu’il a séduite ; il peut y ajouter en punition ou en récompense le don ou la privation de quelque bien dont il a droit de disposer ; il ne peut pas, à la vérité, le priver de sa légitime.

301. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrisostome. » pp. 180-195

Je vous envoie à l’école de vos femmes, dont vous devriez plutôt être les maîtres que les disciples ; le péché vous met au-dessous d’elles, & vous livre à leurs justes reproches ; fuyez ce péché, & vous reprendrez l’autorité que Dieu vous a donnée.

302. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre III. De l’Unité de lieu, de Tems & de Personne. » pp. 211-238

Tom-Jones n’est pas aussi repréhensible ; il n’a seulement que deux personnages sur lesquels roule particuliérement le fort de l’intrigue ; le prémier est le Héros de la Pièce, comme de juste ; le second, la belle Sophie.

303. (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88

Ces personnes se croient en sûreté, quand elles ont demandé, s’il y a péché mortel à prendre ces divertissements : elles veulent une réponse juste et décisive. […] excepté ceux ausquels il est défendu par de justes raisons de s’en approcher : Et il en faut éloigner ceux qui en sont publiquement indignes ; c’est-à-dire, ceux qui sont notoirement excommuniés, ou interdits ; ceux dont l’infâmie est connue, comme les femmes débauchées ; ceux qui vivent dans un commerce criminel d’impureté ; les Comédiens, les Usuriers, les Magiciens, les Sorciers, les Blasphémateurs, et autres semblables pécheurs ; s’il n’est constant qu’ils font pénitence et qu’ils s’amandent, et qu’ils n’aient auparavant réparé le scandale public qu’ils ont causé. […] Juste Lipse, Saturnalium sermonum libri duo qui de gladiatoribus, Paris, 1585.

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