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76. (1825) Des Comédiens et du Clergé « article » pp. 60-68

Il jugera beaucoup plus avantageux pour sa bourse d’en revenir aux bouquins b ; alors force sera à quelques littérateurs de chercher un usage plus lucratif de leurs ciseaux, et à quelques libraires d’aller à pied comme Barbinc. Après ce petit avis que j’ai cru utile de donner à quelques-uns de nos faiseurs, j’en viens à l’ouvrage de M. le baron d’Hénin, qu’à son titre, bien qu’il ne soit pas très clair, j’ai jugé devoir présenter des faits et des raisonnements susceptibles de fixer mon opinion sur une question intéressante : L’état des comédiens sous le point de vue religieux ; question d’ordre social qui se reproduit sans cesse, et qui ne se reproduit jamais sans altérer momentanément la paix publique.

77. (1694) Lettre d’un théologien « Lettre d'un théologien » pp. 1-62

Vous en allez juger par ses propres paroles, auxquelles je me ferais un scrupule de rien changer, tant elles sont justes et expressives : je me contenterais de les pouvoir bien rendre, et de ne vous rien dérober de leur beauté. […]  » Jugez si le reste que dit ce Père peut être quelque chose de fort beau. […] D’où il vous est facile de juger que ce saint Docteur ne condamne pas absolument les Danses, les Chants, les Opéras et les Comédies, mais seulement les Spectacles qui représentaient les fables en la manière lascive des Grecs et des Romains, et qui se célébraient en l’honneur des Idoles. […] Le second moyen est encore plus sûr, c’est de juger par les Confessions des Fidèles du mauvais effet que produisent les Comédies dans leur cœur ; car il n’est point de plus grande accusation que celle qui vient de la bouche même du coupable. […] Ce serait ici l’endroit de vous dire ce que je pense de vos Ouvrages ; et vous jugez bien que je ne vous en pourrais rien dire qui ne fut à votre gloire ; mais vous m’avez prié de vous donner des Instructions touchant la conduite de votre âme, et non des Eloges sur la beauté de votre génie ; et vous me rendez assez de justice pour croire qu’un Théologien n’est pas obligé d’être bel Esprit.

78. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  dénombrement du clergé de france avant et depuis la révolution.  » pp. 346-350

On jugera par le dénombrement de l’ancien clergé de France, qui va suivre, combien la cour de Rome avait de zélés serviteurs dans le royaume, avant la révolution, et combien l’autorité de nos princes devait être entravée, lorsque le clergé formait et soutenait d’autres prétentions ; puissant par le nombre, puissant par les richesses de ses revenus, et plus puissant encore par l’influence de ses fonctions, le clergé à lui seul pouvait singulièrement contrarier la volonté du prince, lors même qu’elle se dirigeait vers le bien-être de ses sujets ; aujourd’hui à la vérité, tout est diminué dans le clergé, le nombre, les richesses, et même l’influence de l’opinion ; il faut encore ajouter que les lois constitutionnelles rendent au prince et à son gouvernement une suprématie d’autorité, qui n’en reconnaît ou n’en craint pas d’autre dans l’Etat, mais encore ce clergé s’élève actuellement à environ 50.000 individus, qui jouissent de plus de 30.000.000 fr. de revenus, et ces individus pourraient un jour, si on leur permettait de dériver de la ligne tracée par nos lois, chercher à ressaisir une autorité qu’ils n’ont perdue qu’à regret.

79. (1825) Encore des comédiens et du clergé « NOTICE SUR LE MINISTERE FRANÇAIS EN 1825. » pp. 87-100

Je veux ensuite juger si, à la rentrée des chambres, le système des lois de tendance doit prévaloir et si l’imprimerie et la librairie vont être entièrement envahies. […] On jugera avec certitude de leurs inclinations, de leurs opinions et de leurs talents personnels.

80. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVI. Il y a des divertissements plus utiles et plus décents que les spectacles. » pp. 138-149

Dieu se repent d’avoir créé l’homme ; il est forcé d’en noyer l’espèce criminelle dans les eaux du déluge : une seule famille est jugée digne de vivre et de perpétuer sur la terre la race infortunée des mortels. […] Les poètes seront traînés, non pour être jugés par Minos ou Rhadamante, mais devant le tribunal d’un juge qu’ils ont méprisé ; ils trembleront de frayeur en sa présence.

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