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112. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IIbis. Autre suite du Fard. » pp. 61-89

Tel étoit autrefois l’usage de latiniser les noms François, & de franciser les Latins ; ce qui rend plusieurs anciennes histoires inintelligibles. […] Il y en a cent exemples dans l’Ecriture, les voyageurs & les histoires Orientales. […] L’histoire fait en gémissant le portrait de ces hommes, si même ce sont des hommes. […] C’étoit une histoire ambulante, une oraison funebre en action. […] Une simple histoire du luxe dans les divers siécles, & les différences parties de la terre, répondroit à toutes les apologies qu’on en a fait, & qu’on en pourroit faire.

113. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE II. Des Masques. » pp. 28-54

Il est certain que depuis une maladie qui le mit à deux doigts du tombeau, & son voyage à Siam, en qualité de Sous-Ambassadeur, & sa promotion au Sacerdoce par l’Evêque de Métellopolis, Missionnaire Apostolique, l’Abbé de Choisi converti a mené une vie réguliere ; il a composé plusieurs livres de piété qui ont édifié le public, & font honneur à son esprit & à son cœur, l’Histoire Ecclésiastique, la Vie de David, de Salomon, de Madame de Miramion, Dialogues sur la Religion, Recueil d’Histoires édifiantes, &c. […] Sa vie, qu’on a donnée depuis peu en histoire & en lettres, rapporte qu’elle aimoit si fort le Grec & les antiquités, & avoit tant d’envie de paroître savante, qu’elle fit représenter en Grec les tragédies de Sophocle, auxquelles pour lui faire la Cour on applaudissoit sans les entendre, & auxquelles malgré leur beauté les Dames Suédoises s’ennuyoient fort ; que Meibomius ayant donné au public des recherches sur la musique des anciens, & Naudé ayant écrit sur la danse Grecque & Romaine, elle obligea ces deux Auteurs, qui étoient à sa Cour, de réaliser leurs opinions, & de joindre la pratique à la théorie. […] Ne perdons rien de la gloire des Comédiens ; ils ont de grands modèles, & dans l’histoire & dans la fable, plus d’une fois célébrés sur la scène, Hercule aux pieds d’Omphale, Achille dans l’isle de Sciros, Sardanapale dans son palais, Caligula sur le théatre. […] Il vient, non des deux mots ferre extra, comme le veut le sieur Rainal, Histoire de Toulouse, mais du mot feretrum, au pluriel feretra, qui signifie biere, cercueil.

114. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre V. Infamie civile des Comédiens. » pp. 101-125

Qu’on lise la vie des Comédiens dans l’histoire de M. […] Quinault, fils d’un Boulanger, selon Furetière, dans son Factum contre l’Académie, et d’une honnête famille, selon l’Abbé d’Olivet, dans son Histoire de l’Académie, mais fort pauvre, puisqu’il fut valet de Tristan l’Hermite, homme fort peu pécunieux aussi, de qui il apprit à faire des vers, Quinault, dis-je, avait été dans la suite Clerc d’un Avocat au Conseil, où il avait appris quelque mot de chicane, qui lui facilita l’exercice de sa charge, et lui donna du crédit chez son Marchand. […] » On peut consulter la vie de Quinault à la tête de ses Œuvres, et l’Histoire du Théâtre sur l’année 1658, d’où nous avons tiré tous ces faits. […] Histoire du Théâtre, tome 14. […] On ne voit pas dans l’histoire que les Officiers Grecs, Romains, ou d’aucune nation guerrière, aient jamais fait représenter des pièces dans leur camp, encore moins y aient joué des rôles.

115. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VI. Suite de l’infamie civile. » pp. 126-152

George Almacin (Histoire des Sarrasins L. […] Pour peu qu’on soit initié dans l’histoire du théâtre, on y trouve sans interruption cette succession héréditaire de libertinage et de mépris universel. […] Qu’on parcoure dans les histoires du théâtre les anecdotes de ce peuple célèbre, dont on a daigné enrichir nos bibliothèques avec autant de soin que des vies des grands hommes ; on n’en trouvera point dont il n’ait éclaté quelque aventure galante, sans compter les désordres obscurs dont on ne parle pas, tant on y est accoutumé. […]  15.), en rapporte beaucoup d’autorités, et traite au long cette question, à l’occasion d’une danseuse de l’Opéra dont il fait l’histoire. […] Je la prends, sans chicaner, telle qu’elle est rapportée dans l’histoire du théâtre en l’année 1641 (16 avril).

116. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE PREMIER. Allégations de M. de Sénancourt, dirigées contre l’auteur du livre intitulé : Des Comédiens et du Clergé. » pp. 49-51

Il s’agit d’Etienne Pivert de Sénancour (1770-1846), connu comme l’auteur d’Oberman (1804), qui a ensuite publié en 1825 un Résumé de l’histoire des traditions morales et religieuses.

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