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64. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Seconde Lettre. De madame Des Tianges, À sa Sœur. » pp. 21-24

… Va, il t’aime, il est heureux ; sois-le comme lui, ma sœur ; c’est l’amitié la plus tendre qui t’en prie, qui le veut, qui l’exige de toi.

65. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre V. De la Dépense des Spectacles. » pp. 75-88

Nicole Gilles, dans la vie de Philippe Auguste, dit : « Ce Prince voyant que des robes et des deniers qu’on donnait alors aux Comédiens, plusieurs pauvres eussent été entretenus pour bien longtemps, il fit vœu que pendant toute sa vie cet argent et ces robes seraient distribués aux nécessiteux. » Ce fut un des plus grands et des plus heureux Princes qu’ait eu la France. […] l’Hôpital se trouva trop heureux de pouvoir s’abonner avec eux à la somme de quarante mille livres, qui n’est pas à beaucoup près le sixième. […] Trop heureux le public, s’il ne payait que deux fois !

66. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « IX. Qu’il faut craindre en assistant aux comédies, non seulement le mal qu’on y fait, mais encore le scandale qu’on y donne. » pp. 41-43

Qu’il est heureux d’en trouver tant sous sa main et que la voie étroite soit si fréquentée : « Mille gens, dit-il,i d’une éminente vertu et d’une conscience fort délicate pour ne pas dire scrupuleuse, approuvent la comédie et la fréquentent sans peine. ».

67. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XII. La représentation des pièces de théâtre est plus dangereuse que la lecture. » pp. 108-110

Jamais Iphigénie, en Aulide immolée, Ne coûta tant de pleurs à la Grèce assemblée, Que dans l’heureux spectacle à nos yeux étalé N’en a fait sous son nom verser la Chammeslé. » Boileau à Racine.

68. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE V. En quoi consiste le Plaisir de la Comédie, & de ce Sel qui assaisonnoit les Comédies Grecques. » pp. 131-144

Le rire n’est pas toujours le témoignage de la joie, & dans la véritable joie, comme celle que nous cause une heureuse nouvelle, nous ne rions jamais. […] Heureux s’il eut acquis sa gloire en respectant toujours les mœurs, que peut-être il a cru respecter, parce que les Poëtes Comiques qui l’avoient précédé, ignoroient ce que c’étoit qu’un pareil respect.

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