Que dans ces circonstances ils croyent donc devoir proposer à la Cour que le Livre en question sera lacéré & brûlé par l’Exécuteur de la Haute Justice, au pied du grand Escalier du Palais ; qu’il sera fait défenses à tous Imprimeurs, Libraires, colporteurs ou autres, de l’imprimer, vendre, colporter ou autrement distribuer, à peine de punition exemplaire. […] Eux retirés ; Examen fait dudit Imprimé, la matiere sur ce mise en délibération : LA COUR, ordonne que le Livre en question sera lacéré & brûlé par l’Exécuteur de la Haute Justice, au pied du grand Escalier du Palais ; fait défenses à tous Imprimeurs, Libraires, Colporteurs ou autres, de l’imprimer, vendre, colporter ou autrement distribuer, à peine de punition exemplaire : ordonne en outre que ledit François-Charles Huerne de la Mothe sera & demeurera rayé du Tableau des Avocats, étant au Creffe de la Cour, en date du neuf Mai dernier ; comme aussi ordonne que le présent Arrêt sera imprimé, lû, publié & affiché par-tout où besoin sera. […] Et le vingt-trois Avril audit en mil sept cent soixante-un, à la levée de la Cour, l’Ecrit mentionné en l’Arrêt ci-dessus, a été lacéré & brûlé dans la Cour du Palais, au pied du grand Escalier d’icelui, par l’Exécuteur de la Haute Justice, en présence de moi Dagobert-Etienne Ysabeau, l’un des trois premiers & principaux Commis servant à la Grand’Chambre, assisté de deux Huissiers de la Cour.
En un mot, ce n’est qu’au dénouement qu’on voit avec plaisir un grand nombre d’Acteurs occuper la Scène ; l’art veut même alors qu’on fasse paraître généralement tous ceux qui ont agis dans le cours de la Pièce ; ainsi que je l’ai recommandé plus haut. […] Si nous adoptions le précepte d’Horace, dont j’ai parlé plus haut, les quinqué, les septuor, de l’Opéra-Bouffon & de la Comédie mêlée d’Ariettes en seraient bannis pour jamais ; & le nouveau Spectacle perdrait son plus bel ornement.
Je suis accoûtumé, Monsieur, à penser tout haut devant vous : je vous avouerai donc que, depuis plusieurs années, j’avois beaucoup à souffrir intérieurement d’avoir travaillé pour le Théâtre, étant convaincu, comme je l’ai toujours été, des vérités lumineuses de notre Religion, la seule divine, la seule incontestable. […] Il ne me resté qu’un regret en la quittant ; ce n’est point sur la privation des applaudissements publics, je ne les aurois peut-être pas obtenus ; & quand même je pourrois être assûré de les obtenir au plus haut degré, tout ce fracas populaire n’ébranleroit point ma résolution : la voix solitaire du Devoir doit parler plus haut pour un Chrétien que toutes les voix de la Renommée.
Voilà tous les Prêtres dont Homère fait mention : quels égards n’a-t-il point pour eux, conformément à la haute idée que son siècle en concevait ? […] Joseph Vice roi d’Egypte et au plus haut point de sa grandeur et de son crédit fut marié à la fille de Potiphar, Prêtre d’Héliopolis. […] Le Sacerdoce fut chez eux restreint pendant quelque temps à l’ordre de Patriceak, c’est-à-dire de la plus haute noblesse. […] En Pologne, ils sont Sénateurs, c’est-à-dire, partie de la haute Noblesse. […] En France, ils sont Ducs, Pairs, Comtes ; en Allemagne, Princes Souverains ; en Angleterre, Lords du Parlement : et la loi y distingue positivement la Chambre haute entre la Noblesse Ecclésiastique et la Noblesse Séculière.
Hauts Officiers qui ne tirent point de gages. […] Elle en est plus honorée, elle a sa voix dans toutes les deliberations, & parle haut, s’il est necessaire & (ce qui est le principal) le menage en a plus d’vnion & de profit. […] De Haute roche. […] Il y a de hauts Officiers qui sont ordinairement du Corps de la Troupe, qui ne tirent point de gages, & qui se contentent de l’honneur de leurs charges & de l’estime qu’on fait de leur probité. […] Hauts Officiers qui ne tirent point de gages.