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159. (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « PENSEES SUR LES SPECTACLES. » pp. 1-12

Il est vrai aussi que toutes les personnes qui vont aux Spectacles n’en sont pas également blessés ; mais c’est la louange de la Grâce de Jésus-Christ, et non la justification des Spectacles.

160. (1639) Instruction chrétienne pp. -132

Dieu leur fasse la grâce d’apporter ici un esprit de docilité et de discrétion, pour se servir utilement d’une instruction, qui ne tend qu’à leur édification et salut. […] Rien n’a manqué à Ménandre ; Eupolis Cratinus et Aristophane ont grand lustre, et beaucoup de grâce. […] Les adversités nous viennent de son ire, les prospérités, de sa grâce. […] Dieu nous en fasse la grâce. […] Le jour de notre visitation : le moment où Dieu nous visite, c’est-à-dire, sans doute, où nous sommes touchés par sa grâce.

161. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IX. Sentiments de Saint Augustin sur les Spectacles. » pp. 180-198

Alype, à qui je ne pensais pas, prit ces paroles pour lui, et en profita si bien par votre grâce, ô mon Dieu, qu’il s’arracha au profond abîme où il aimait à se plonger et à s’aveugler, et n’y revint plus : « Proripuit se ex fovea tam alta in qua libenter mergebatur, et miserabili voluptate cæcabatur. » Etant allé à Rome étudier le droit, quelques-uns de ses condisciples entreprirent de le mener au spectacle, dont il avait une horreur extrême. […] Ils ont les grâces de la voix, de la figure, du mouvement, et l’embellissement de l’exercice, ce qui n’est qu’un pur mécanisme, et ne suppose aucune science.

162. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VI. Du Cardinal Mazarin. » pp. 89-108

L’Empereur comptait beaucoup sur les grâces de ce joli Prélat, qui sans doute de son côté était fort content de sa personne et de son mérite théâtral. […] Je sais bien que Melpomène n’avait point alors tous les atours dont à su la parer Racine, ni le Clergé petit-maître toutes les grâces que répand sur leur tête la main d’un habile baigneur ; mais je ne sais par quelle fatalité le théâtre et l’Eglise, la comédie et la sagesse, les airs d’un actrice et les affaires de l’Etat, ne furent jamais d’intelligence, quoiqu’une mauvaise politique ou des passions criminelles aient souvent essayé de les réunir.

163. (1758) Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres « Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres, ou sur les moyens de purger les passions, employés par les Poètes dramatiques. » pp. 3-30

Ils croiront que c’est à eux qu’est accordée la grâce de Britannicus. […] Quant à ce que vous dites de Thyeste, qui a trouvé grâce devant vos yeux, comme devant ceux d’Aristote, je vous avouerai encore que l’avis de ce Philosophe ni le vôtre même ne peuvent l’emporter sur les raisons que Corneille6 a eues de regarder ce personnage comme peu propre au théâtre.

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