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13. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 75-112

Il avoit de l’imagination, mais sans goût, sans regle, sans décence. […] Ses livres sont innombrables, tous farcis d’obscenité & d’impiété, de platitude & de grossiereté du plus du plus bas peuple, qu’il fréquentoit par goût, quoique favorisé de plusieurs Milords, qui apparemment avoient des goûts semblables. […] & cependant livré par goût à ces frivolités. […] Le Mercure galant fit galamment l’éloge du goût de la Princesse, en le relevant jusqu’aux nues. […] Par hasard & par goût il avoit étudié Lucain, Poëte analogue à ses idées ; il se l’incorpora, & porta Lucain sur le théatre.

14. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE III. Théatre de S. Foix. » pp. 52-75

Si chacun d’eux s’avisoit d’écrire un roman selon son goût, les peintures en seroient aussi libres. […] Chaque ville pourroit faire dans ce goût une jolie compilation bien édifiante. […] Le goût de l’Auteur s’annonce par le choix même des sujets. […] Mais peu importe d’éclaircir ce mystere, il suffit de faire sentir le goût dominant du Théatre de S. […] Foix n’a pas la gloire de l’invention, même dans ces petits riens dont il fait avec goût des découpures.

15. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE I. Où l’on prouve que le spectacle est bon en lui-même et par conséquent au-dessus des reproches de M. Rousseau. » pp. 13-64

Que Molière ait d’abord respecté le goût du Public pour s’en faire écouter, il a bien fait. […] Il s’agit de savoir si le goût que Molière a reconnu dans ses compatriotes, était un mauvais goût en lui-même, et si en le respectant c’était entretenir les défauts, les ridicules et les vices que ce goût mal dirigé pouvait produire. […] Le Public est si sot à leur avis, que sa conduite et son goût ne peuvent jamais leur tenir lieu de démonstration. […] Or nos Auteurs veulent plaire, ils doivent s’assujettir à son goût : ce n’est donc qu’après avoir reconnu ce goût qu’ils se permettent de lui donner des pièces qui respirent la Vertu. Le Public applaudit ces pièces, donc il a du goût pour la Vertu, donc les Auteurs font bien et très bien de se soumettre à ce goût et de recevoir la loi du Public.

16. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. De l’Éducation. » pp. 60-92

Elles n’aboutissent qu’à dissiper les jeunes-gens, leur faire perdre leur temps & le goût de l’étude, & leur inspirer le goût & la curiosité du théatre. […] Tout se naturalise & prend le goût du terroir. […] Il faut du courage pour inspirer des sentimens si peu conformes au goût de ceux avec qui un jeune Seigneur doit vivre. […] Faut il qu’on donne à la jeunesse l’idee, le goût, le modele, l’exercice de ces erreurs dangereuses ? […] Le bou goût, les regles du théatre n’y sont pas moins blessées que les regles de la décence.

17. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE V. De la Parure. » pp. 107-137

Nouvelle preuve combien les nudités sont du goût de la débauche. […] se flatteroit-elle qu’aucun de ceux qui la verront ne sera dans le goût de ces vieillards ? […] Je sais que ce goût, plus ancien que le théatre, fut toujours dans la nature. […] Il ne les blâme pas moins, & c’est mal servir son goût que de se les permettre. […] Il s’en faut bien qu’il faille les y forcer, le goût & le penchant les entraînent.

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