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75. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Ariettes, & des autres parties du Chant théâtral à une seule voix. » pp. 297-328

Voici ses paroles(63) « Ces grands morceaux de la musique Italienne qui ravissent ; ces chefs-d’œuvres de génie qui arrachent des larmes, qui peignent les situations les plus vives, & portent dans l’âme toutes les passions qu’ils èxpriment ; les Français les appellent des Ariettes ». […] Le génie seul doit donner les règles du Vaudeville. C’est au Génie seul à enseigner l’art du Vaudeville, & tout ce qui le concerne, lorsqu’on le met au Théâtre. […] Le Musicien, trop rempli du génie de son Art, manque quelquefois aux prémiers principes de la Langue.

76. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre prémier. Le sujet. » pp. 160-182

S’il est mal choisi, s’il ne peut se plier au Théâtre, les éfforts du génie deviennent inutiles ; envain, le Poète aurait une diction brillante & soutenue, & le feu de l’imagination joint aux graces de l’esprit. […] Je lui conseille, encore une fois, de rejetter tout sujet un peu relevé, qui demande du travail de la part du Poète, & de l’attention de la part du Spectateur ; le Spectacle moderne n’en est point susceptible ; on l’avouera sans peine si l’on connait bien son genre & sa nature ; il semble dire ce Vers à tous les Auteurs dont il enflamme le génie : N’offrez point un sujet d’incidens trop chargé. […] Ils se présentent d’abord à l’homme de génie qui s’en saisit, & ne nous laisse à peindre que des vices de société.

77. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Avis au lecteur. » pp. -

Je ne sais pas si l'on croira qu'un même Génie leur [a] donné l'être ; et comment il est possible qu'une imagination aussi vive et aussi étendue qu'il était convenable de l'avoir pour faire le premier, ait pu s'abandonner à l'opiniâtreté du travail et de la lecture qui se sont trouvés nécessaires pour le second.

78. (1759) Lettre sur la comédie pp. 1-20

Dieu a daigné éclairer entièrement mes ténébres, & dissiper à mes yeux tous les enchantements de l’Art & du Génie. […] Je laisse de si minces objets pour finir par des considérations d’un ordre bien supérieur à toutes les brillantes illusions de nos Arts agréables, de nos Talents inutiles, & du Génie dont nous nous flattons.

79. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [M] » pp. 426-430

Les Danses sacrées, donnèrent dans la suite, l’idée de celles que l’allégresse publique, les Fêtes des particuliers, les Mariages des Rois, les Victoires, &c. firent inventer en différens temps ; & lorsque le génie, en s’échauffant par degrés, parvint enfin jusqu’à la combinaison des Spectacles réguliers, la Danse fit une des parties principales qui entrèrent dans cette grande composition. […] La nature avait donné à ces deux hommes le génie & les qualités extérieures ; l’application de l’étude, l’amour de la gloire, leur avaient développé toutes les ressources de l’art.

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