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38. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Maurice de Saxe. » pp. 118-145

C’est en effet une grande merveille qu’une femme ait un enfant naturel ! […] Quelles sont les femmes légitimes pour qui on ait les mêmes égards ? […] Quelle femme sortant de la toilette ne compte sur la victoire ? […] quelle femme ? […] Mais quelle différence entre ces deux femmes !

39. (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE LIVRE DE J.J. ROUSSEAU, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 21-65

Où est le scandale à voir des hommes et des femmes ensemble ? C’est l’ordre de la nature : et il me paraît plus scandaleux de voir les hommes faire le rôle des femmes. […] Ce n’est pas un crime d’être femme, et la honte ne suit que le crime. […] Il imagine les femmes bien maladroites ! […] Les femmes de qualité, dit-il, sont parvenues à avoir les mœurs des Vivandières !

40. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  piété et bienfaisance d’un comédien.  » pp. 365-370

Le comédien qui avait l’âme bienfaisante et plus sensible que tous ceux qui se trouvaient alors dans l’église, s’approcha de cette femme, et lui demanda la cause de tant de chagrin et de tant de larmes ! […] Beauchâteau, touché de ce récit, supplia cette femme de venir chez lui, lui promit que rien ne lui manquerait, et que son épouse s’empresserait de la consoler. […] Beauchâteau fut moins étonné de ce récit que sa femme ; elle l’avait écouté avec une attention inquiète ; à la fin, ses doutes étant éclaircis, elle ne put retenir son émotion ni ses larmes, et se précipita dans les bras de cette dame en disant : Ma chère tante ! […] Quelle joie pour cette malheureuse de trouver dans la femme de son bienfaiteur une nièce qu’elle croyait perdue ! Beauchâteau, qui n’avait cru faire du bien qu’à une étrangère, était enchanté d’obliger la tante de sa femme, et de lui avoir sauvé la vie.

41. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Faste. » pp. 154-183

Une femme auroit moins de peine à demeurer prisonnière qu’à paroître sans être parée. […] Femmes, vous serez soumises. […] Une personne modeste est rarement attaquée, les femmes doivent s’imputer les fautes des hommes. […] Quelle est la femme qui voudroit se farder, si elle devoit être toujours voilée ? […] Alexandre étant dans les Indes, Didimes, Roi des Bracmanes, parlant des femmes de son pays lui disoit : nos femmes ne se fardent point, à quoi serviroient leurs efforts ?

42. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrisostome. » pp. 180-195

Jaloux de vos femmes, vous censurez leurs moindres démarches, & vous vous croyez tout permis. […] De quel œil verrez-vous chez vous votre femme, après avoir vu au théatre outrager & rendre son sexe méprisable ? […] c’est elle qui dégoûte les hommes de leurs femmes, & de la pratique de toutes les vertus. […] n’avez-vous pas une femme, des enfans, des amis, qui vous feront goûter des plaisirs & plus purs & plus doux ? […] Ils nous faisoient sentir par là qu’il n’est rien de plus cher que la société d’une honnête femme & des enfans bien élevés.

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