observer la différence dont Saint Cyprien se sert pour condamner les Mimes et les Poèmes Dramatiques ; car à l'égard des premiers il blâme leur corruption et leur mollesse plus honteuse que celle des femmes les plus perdues ; mais à l'égard des autres, il blâme seulement les soins et les pensées inutiles que les Comédiens peuvent donner, et ces voix extravagantes et fortes des Tragédiens ; et l'on jugera si ces choses leur pouvaient donner sujet de prononcer contre eux la censure qu'ils ont prononcée contre l'impudence des Histrions et Farceurs « Et hæc sunt tolerabiliora ludorum Comœdiae scilicet et Tragediae. » August de Civit. c. 8.
est une femme abominable, à qui nulle autre ne le disputerait en ce genre ; si Bromie n’était pas un monstre d’iniquité. […] « La Nature ne connaît rien dans les mœurs qui distingue et qui caractérise mieux les femmes que la modestie. Une femme effrontée n’est bonne qu’à être sifflée dans une Comédie. […] Une femme vint à la Comédie une fois ; et elle s’en retourna possédée du démon. […] C’est sur mon terrain que je me suis emparé de cette femme."
Ou si vous voulez encore, ceux dont vous parlez, seront des gens qui se seront garantis du poison par les préparatifs qu’ils avaient, n’étant allés à la Comédie que par complaisance ou obéissance, comme une femme à l’égard de son mari, un mari à l’égard de sa femme, une fille à l’égard de les parents, ou par devoir et engagement comme ceux qui sont attachés aux personnes de qualité ou à la Cour : car comme je suppose que ces gens-là ne vont pas à la Comédie de leur mouvement, ni par inclination et par leur propre volonté ; je ne doute pas que Dieu ne leur donne des grâces pour les garantir d’un danger dans lequel ils ne sont pas exposés volontairement. […] Mais pour ce qui est des femmes qui ont plus de faiblesse, dont la conduite a plus d’éclat, et pour qui on est moins indulgent ; combien s’il vous plaît a-t-on vu de Comédiennes qui n’eussent ou qui n’eussent eu dans leur temps des intrigues d’amour ? […] Dans toutes les autres professions que la cupidité et la corruption de l’homme n’a pas inventées parmi les personnes qui vivent dans le désordre, il y en a toujours quelqu’une qui se distingue des autres par sa vertu et par sa piété ; mais si on a pu dire de quelque Comédien ou de quelque Comédienne, c’est un honnête homme, c’est une honnête femme, a-t-on jamais pu dire, c’est un homme d’une piété exemplaire, c’est une femme d’une vertu austère : d’où vient cela, si ce n’est, de ce que leur profession n’est point un ouvrage de Dieu, mais de la corruption de l’homme, et que la piété et l’innocence ne peuvent pas compatir avec elle. […] Ces efféminés démentent ce qu’ils font, et s’étudient à paraître des femmes dans leurs habits, dans leur façon de marcher, et dans leurs gestes lascifs. A ce caractère je reconnais vos Farceurs, qui paraissent sur le Théâtre après la Pièce sérieuse, où l’on voit souvent les hommes changer d’habit, et prendre celui des femmes pour les mieux contrefaire, et prendre des libertés qui ne conviendraient pas à une femme quelque immodeste qu’elle fût. « Impudicas foeminas in honestis gestibus mentiuntur.
et surtout, après que saint Paul a tant de fois recommandé la modestie aux femmes et aux filles. […] J’avoue qu’il y a deux choses qui rendaient la Comédie ancienne très criminelle, qui ne se rencontrent plus dans la Comédie d’aujourd’hui ; savoir l’idolâtrie, et cette impudence horrible qui allait jusqu’à faire paraître des femmes toutes nues sur le Théâtre, et à y commettre des infamies qui ne méritaient que les ténèbres. […] n’y donne-t-on pas son attention à considérer des femmes curieusement parées, et des hommes richement vêtus ? […] Comme s’il n’y avait pas un milieu entre la danse de David et ces sortes de Spectacles qui pût être défendu, et que parmi les Pièces de Théâtre il n’y en eût de mauvaises que celles où on ferait paraître des femmes toutes nues, et où on offrirait des sacrifices aux faux Dieux. […] Qu’en ce même temps plusieurs âmes sont décédées en grande angoisse, mille milliers d’hommes et de femmes ont souffert de grands travaux en leurs lits, dans les hôpitaux, etc.
Ce qu’il a dit des femmes honnêtes, a, 36. […] Son éloge de la feue Reine, Femme de Louis XV, a, 62 Henri III. […] Pensée de ce Pere sur le goût que les femmes ont pour la parure, a, 496. […] Dangers des Théatres pour les femmes, a, 44. […] Combien ils sont dangereux aux femmes, 55.