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227. (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. —  HISTOIRE. DES OUVRAGES. Pour & contre les Théatres Publics. » pp. 101-566

Si M. de Chamfort en avoit eu cette idée, il ne se seroit pas sans doute permis une expression qui insulte à cet égard la Religion du Monarque & de la Patrie, comme le fit M. de Voltaire à l’occasion de la le Couvreur. […] Cette expression se trouve dans une Lettre101, qu’il écrivit à son jeune fils Jean, qui fut depuis le Pape Léon X. […] Or, quelles atteintes mortelles ne doivent pas donner à leur innocence le nombre infini de maximes empestées qui se débitent dans les Tragédies, dans les Opera, & les expressions & les images licencieuses que présentent les Comédies ? […] La Danse fut d’abord, comme nous l’avons déjà dit, page 18 de ce volume, l’expression de l’enthousiasme des sentimens, soit de reconnoissance envers Dieu, soit d’une joie légitime ; &, à cet égard, on pourroit l’appeller avec Simonide une Poésie muette, de même qu’il appelloit la Poésie une Danse éloquente. […] Les mœurs du Théatre sont devenues les mœurs publiques de la nation ; ses vices ont débordé sur la société entiere ; toutes les manieres de l’Actrice infectent aujourd’hui les rangs les plus distingués ; mêmes tons, mêmes airs, mêmes maniéres, mêmes ajustemens jusque dans les bals de la Cour, où leurs danses molles, leurs expressions lascives sont imitées.

228. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE IV. Spectacles singuliers. » pp. 106-127

L’Histoire de Picardie, rapporte un spectacle singulier, autre fois fort en usage, appellé les grandes ou les petites diableries, On jouoit cette espece de tragédie à deux ou à quatre personnages, d’où est venu l’expression proverbiale faire le diable à quatre.

229. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE IV. Extrait des Lettres de M. Clément. » pp. 85-106

L’expression, dit-il, est l’adresse (ce terme n’est pas juste) avec laquelle on fait sentir au spectateur les mouvemens dont on paroît pénétré ; mais si on a le malheur de ressentir véritablement ce qu’on veut exprimer, on est hors d’état de jouer.

230. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VI. Ericie, ou les Vestales. » pp. 138-159

Cette expression gigantesque, ou plutôt puérile, rappelle le proverbe : Si le ciel tomboit, il y auroit bien des oiseaux de pris.

231. (1764) De l’Imitation théatrale ; essai tiré des dialogues de Platon : par M. J. J. Rousseau, de Genéve pp. -47

Qui ne loue pas sérieusement l’art de l’Auteur, & ne le regarde pas comme un grand Poëte, à cause de l’expression qu’il donne à ses tableaux, & des affections qu’il nous communique ?

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