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4. (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « A Mlle de Guise » pp. -1

Lors les Muses désireuses, De vos grâces amoureuses, Se logèrent dans le cœur : Python où l’œillet respire L’honneur, du front tient l’Empire Comme un glorieux vainqueur. […] Unique bien que tout respire L’esprit captif sous ton Empire, Chérit l’honneur de son tourment, Retenu en tes douces gênesc, Mourir enlacé de tes chaines C’est vivre au vrai contentement.

5. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — A SA MAJESTÉ IMPERIALE ELISABETH PREMIERE, IMPERATRICE DE TOUTES LES RUSSIES. » pp. -

Parmi tous les beaux Arts que Pierre le Granda introduisit dans son Empire, cet Auguste Prince ne songea pas à y établir un Spectacle : les soins qu’il prit, soins si dignes d’un vrai Monarque, n’eurent pour objet que le bonheur du peuple innombrable qu’il gouvernait ; et sans doute le Théâtre, tel qu’il le voyait, lui parut moins propre à polir ses Sujets, qu’à corrompre l’innocence de leurs cœurs. […] La Russie en tirerait un nouvel éclat du côté des beaux Arts, et donnerait aux autres Empires un exemple, ou plutôt un modèle qu’ils seraient d’autant plus engagés à suivre, qu’admirant déjà les vertus de Votre Majesté Impériale, ils feraient gloire de soumettre leurs préjugés à la vérité qu’elle leur ferait connaître.

6. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [O] » pp. 436-440

Nous avons nommé pour les deux premiers instituteurs de l’art des Pantomimes, Pylade & Bathylle, sous l’empire d’Auguste ; ils ont rendu leurs noms aussi célèbres dans l’Histoire Romaine, que le peut être dans l’Histoire Moderne, le nom du Fondateur de quelqu’établissement que ce soit. […] Enfin il est certain que leur art charma les Romains dans sa naissance ; qu’il passa bientôt dans les Provinces de l’Empire les plus éloignées de la Capitale, & qu’il subsista aussi long-temps que l’Empire même.

7. (1620) L’Honneur du théâtre « Prologue » pp. 39-42

Prologuea Que sert aux Assyriens, aux Médoi[s]b, aux Perses, aux Macédoniens, et à cet invincible Sénat, d’avoir donné fondement aux Monarchies, amplifié ses bornes, établi l’état d’un admirable empire, subjugué la meilleure partie de la terre, conservé l’excellente dignité d’un noble gouvernement ; Si la postérité par l’agréable mémoire d’un Nine, d’un Arbaze, d’un Cyrec, d’un Alexandre, d’un César, et d’un Pompée ne les récompensait de leurs vertus, et ne mettait en évidence ces anciens courages doués d’une louable magnanimité ? […] J.C.) fondateur de l’empire perse.

8. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE IV. Des Femmes de Théâtre. » pp. 42-48

Sans chercher une époque plus éloignée, tout le monde sait que, depuis l’Empire des Perses jusqu’aux derniers temps de l’Empire Romain, et dans les premiers siècles du Christianisme, la profession de Danseuse et de Chanteuse n’était exercée que par des filles de mauvaises mœurs : aussi voit-on que les Chanteuses et les Danseuses étaient au même rang que les Courtisanes.

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