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26. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « Approbation. »

je n’y ai rien trouvé qui m’ait paru devoir en empêcher l’impression ; à Paris, le 29 Avril 1767.

27. (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « X. » pp. 47-54

peut-être est-il arrivé quelque désordre que sa présence aurait empêché. […] L’on ne pourrait être qu’édifié du zèle de votre Hercule, mes Pères, s’il n’avait pour objet que d’empêcher de véritables abus comme celui-là.

28. (1753) Compte rendu de Ramire « Compte rendu de Ramire » pp. 842-864

Ramire se prévaut ici de l’approbation même qu’il réfute ; le Docteur qui l’a donnée, y fait des vœux pour obtenir aux Auteurs, aux Acteurs, & aux Spectateurs une retenuë & une décence, qui empêche d’interdire dans le Christianisme une recréation si indifférente, selon lui, aux Fidèles, si nécessaire aux Citoyens, & si instructive pour tout le monde. […] A la vuë de tant de décisions, de censures, & d’anathèmes, contre ce Spectacle, on ne peut s’empêcher de gémir sur l’endurcissement, ou l’aveuglement des Chrétiens, qui le fréquentent. […] On peut aisément deviner la réponse qu’y fait notre Docteur : des principes qu’il vient de nous exposer, il conclut qu’on ne peut ni permettre ni favoriser aucun Spectacle indécent, qu’aucune raison de bien, même plus grand, ne peut l’autoriser, & qu’on est obligé de s’y opposer de tout son pouvoir : en un mot le Théologien Espagnol met ces Spectacles au rang des poisons dont on doit empêcher le débit.

29. (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « EXTRAIT Du Journal de Trevoux ; Mois d’Avril 1753. Art. XXXIX. » pp. 59-70

Ramire se prévaut ici de l’approbation même qu’il réfute ; le Docteur qui l’a donnée, y fait des vœux pour obtenir aux Auteurs, aux Acteurs, & aux Spectateurs une retenuë & une décence, qui empêche d’interdire dans le Christianisme une recréation si indifferente, selon lui, aux Fidèles, si nécessaire aux Citoyens, & si instructive pour tout le monde . […] A la vuë de tant de décisions, de censures, & d’anathèmes, contre ce Spectacle, on ne peut s’empêcher de gémir sur l’endurcissement, ou l’aveuglement des Chrétiens, qui le fréquentent. […] On peut aisément deviner la réponse qu’y fait notre Docteur : des principes qu’il vient de nous exposer, il conclut qu’on ne peut ni permettre ni favoriser aucun Spectacle indécent ; qu’aucune raison de bien, même plus grand, ne peut l’autoriser ; & qu’on est obligé de s’y opposer de tout son pouvoir : en un mot le Théologien Espagnol met ces Spectacles au rang des poisons dont on doit empêcher le débit.

30. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De la Musique Française & Italienne. » pp. 252-286

Les superlatifs entassés les uns sur les autres ; les façons de parler gigantesques & empoulées des Espagnols, les empêchent peut-être de nous disputer l’avantage de bien écrire. […] On dirait que les Italiens ne sentent pas le mauvais éffet qui en résulte, ou que le genre de leur musique les empêche de l’éviter ; ils pèsent souvent sur la plus-part de leurs finales, & font ainsi appercevoir combien elles sont peu variées. […] Je vais citer tout de suite un assez long passage d’un Auteur Français, qui achèvera de prouver que le Citoyen de Genève s’est beaucoup trompé dans les morceaux que je viens de rapporter, & qui achèvera de faire entendre au Lecteur en quoi les deux musiques différent l’une de l’autre. « On ne peut s’empêcher, dit l’Auteur dont je vais transcrire les paroles(62) ; « On ne peut s’empêcher d’admirer dans les Musiciens d’Italie les desseins nouveaux de leurs figures si bien imaginées, la vivacité pétillante de leurs imitations redoublées & de leurs modes enchaînés ; mais si nous leur cédons la science, ne doivent-ils pas nous céder le naturel, & l’éxécution tendre & noble, sur-tout pour l’harmonie des instrumens ? […] L’Empereur, pour empêcher que la dispute n’allât plus loin, ordonna à son Musicien d’aller l’attendre au bas de la source de la musique Française, c’est-à-dire sur les confins de l’Italie.

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