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98. (1675) Traité de la comédie « X.  » pp. 286-287

Quand il serait vrai que la Comédie ne ferait aucun mauvais effet sur certains esprits, ils ne pourraient pourtant pas la prendre pour un divertissement innocent, ni croire qu'ils ne sont point coupables en y assistant.

99. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 5. SIECLE. » pp. 147-179

Si Dieu permet que ces désordres arrivent, c'est alors qu'il en est plus irrité : s'il laisse ces crimes impunis, c'est alors qu'il les punie plus sévèrement ; et quand il ôte aux hommes les moyens d'entretenir leurs vices, et que par la pauvreté il détruit l'abondance et la multiplication des voluptés ; ce traitement qui paraît contraire à leurs désirs, est un effet de sa miséricorde. […] Apprenez à aimer le Créateur en la créature, et l'ouvrier en son ouvrage; Il ne faut pas vous laisser occuper par les choses qui sont les effets de la puissance de Dieu, et perdre ce Dieu même qui les a faites, et par qui vous avez été tiré du néant. […] Nous reconnaissons d'une étrange façon les effets de ses souffrances ; nous avons reçu notre rédemption et notre vie par le moyen de sa mort, et ce bienfait n'est payé que par les vices d'une vie débordée. Saint Paul dit, que la grâce s'est montrée, qu'elle nous a enseigné à vaincre l'impiété, et à perdre les appétits déréglés ; qu'elle nous commande de vivre sobrement ; d'être pieux et justes dans ce monde, en attendant l'effet d'une bienheureuse espérance, et la venue de la gloire de Jésus, qui s'est donné lui-même pour nous à dessein de nous racheter, et de laver par son Sang un peuple agréable à sa divinité, et sectateur des bonnes œuvres.

100. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « VII. Paroles de l’auteur et l’avantage qu’il tire des confessions.  » pp. 28-29

Le second moyen est encore plus sûr ; c’est de juger par les confessions des fidèles du mauvais effet que produisent les comédies dans leur cœur : car il n’est point de plus grande accusation que celle qui vient de la bouche même du coupable.

101. (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — VIII.  » p. 462

La parole de Dieu, qui est la semence de la vie, et la parole du diable qui est la semence de la mort ont cela de commun qu'elles demeurent souvent longtemps cachées dans le cœur sans produire aucun effet sensible.

102. (1675) Traité de la comédie « IX.  » pp. 284-285

La parole de Dieu, qui est la semence de la vie, et la parole du Diable, qui est la semence de la mort, ont cela de commun qu'elles demeurent souvent longtemps cachées dans le cœur sans produire aucun effet sensible.

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