Qu’il faut craindre en assistant aux comédies, non seulement le mal qu’on y fait, mais encore le scandale qu’on y donne. […] « Que celui qui croit être ferme, craigne de tomber » : ils ignorent que quand ils seraient si forts et tellement à toute épreuve qu’ils n’auraient rien à craindre pour eux-mêmes, ils auraient encore à craindre le scandale qu’ils donnent aux autres, selon ce que dit ce même Apôtre : Rom.
Notre cher et bien aimé ***, Nous ayant fait remontrer qu’il désirerait faire imprimer et donner au Public un ouvrage de sa composition, intitulé, la Critique du Théâtre Anglais comparé au Théâtre d’Athènes ; de Rome et de France ; et l’Opinion des Auteurs tant profanes que sacrés touchant les Spectacles : de l’Anglais de M. […] Commandons au premier notre Huissier ou Sergent de faire pour l’exécution d’icelles tous actes requis et nécessaires, sans demander autre permission, et nonobstant clameur de Haro, Chartre Normande, et Lettres à ce contraires : Car tel est notre plaisir, Donné à Versailles le dixième jour du mois de Juin l’an de grâce mil sept cent quatorze, et de notre Règne le soixante-douzième.
C'est pourquoi ce même Prophète à qui Dieu avait donné ce goût spirituel pour sa parole témoigne incontinent après qu'il ne pourrait souffrir les assemblées de jeux et de divertissement, et qu'il mettait toute sa gloire et toute sa joie à considérer les merveilles des œuvres de Dieu : « Non sedi cum concilio ludentium, et gloriatus sum a facie manus. […] Esprit inspire à tous ceux à qui il donne de l'amour pour sa sainte parole.
C'est pourquoi ce même Prophète à qui Dieu avait donné ce goût spirituel pour sa parole, témoigne incontinent après qu'il ne pouvait souffrir les assemblées de jeux et de divertissements; et qu'il mettait toute sa gloire et toute sa joie à considérer les merveilles des ouvrages de Dieu : « Non sedi cum concilio ludentium, et gloriatus sum a facie manus tuae. […] Esprit inspire à tous ceux à qui il donne de l'amour pour sa sainte parole.
Il faut que nos Souverains se montrent à leur Peuple ; donnez des spectacles auxquels ils puissent assister sans danger, & où le Sage puisse avouer le Roi. […] Le célebre Richelieu vouloit donner au Théâtre une forme qui le rendit propre à être un amusement utile & exempt de dangers*. […] Je dois d’abord, disoit-il à MM. de l’Académie Françoise, déclarer que je ne souhaite point qu’on perfectionne les Spectacles où l’on ne représente les passions corrompues que pour les allumer… Il ajoute : il me semble qu’on pourroit donner aux Tragédies une merveilleuse force, suivant les idées très-philosophiques de l’Antiquité, sans y mêler cet amour volage & déréglé qui fait tant de ravages ***. […] Il seroit à souhaiter que M. de Fénelon eût développé davantage dans sa lettre, le fond de son sentiment sur le caractere qu’on auroit pu donner à l’amour.