Durozoi a joint à son drame une dissertation sur le drame lyrique, dédiée au Docteur D…., & une épître dédicatoire aux Mânes de son Amie : dédicace lugubre & fort peu intéressante. […] Il prie les personnes qui liront son drame, de lire aussi sa dissertation : espece de portique en ce genre, à l’exemple de Fontenelle pour les Eglogues, de Lamothe Houdart pour les Fables, de Voltaire sur le poëme épique, &c.
On peut dire des pieces de Crebillon ce que Voltaire disoit de sa Semiramis dans une dissertation au Cardinal Quirini.
Voy. la Dissertation de l’Abbé Nadal sur les Vestales.
Tite-Live finit sa Dissertation sur l’origine & le progrès des représentations théâtrales à Rome, par dire qu’un divertissement, dont les commencemens avaient été peu de chose, était dégénéré en des Spectacles si somptueux, que les Royaumes les plus riches auraient eu peine à en soutenir la dépense.
L’auteur du texte adopte une vue relativiste sur leurs écrits, comme le fait aussi, cinquante ans plus tard, le père d’Aubignac (voir Dissertation sur la condamnation des théâtres, chapitre 3).