Je me représente l’assemblée des États où cette abdication fut reçue comme une véritable farce de la foire, une salle magnifiquement ornée, un trône superbe ; tous les États affublés de leurs habits de cérémonie, couverts de leurs fourrure ; la Reine la couronne sur la tête un globe à la main comme la maîtresse du monde (quoique la Suède n’en soit pas la centième partie, mais ridicule d’usage, plusieurs Rois en sont décorés) elle monte gravement sur son trône pour annoncer sa volonté suprême & dernière ; les États qui le désiroient avec ardeur lui font des protestations de fidélité & des prières pressantes de ne pas se demettre. […] Cependant jamais la scandaleuse liberté de l’Église Gallicane n’a été poussée plus près de la révolte, qu’elle est à présent, les dernières propositions signées & publiées par le Clergé de France, sont telles qu’elles n’ont donné qu’un trop apparent triomphe à l’hérésie, & je pense que sa surprise doit avoir été sans égale.
Ces endroits peuplés d’une infinité de riches fainéans & d’ignorans illustres, sont plongés dans le derniers débordement. […] Les Contes de Lafontaine, le Satyricon de Petrone, le Decameron de Bocace, le Pantagruel de Rabelais, & en dernier lieu les Œuvres de Chapelle & de Chaulieu.
me sens, dit-il, accablé par un torrent de passages des Pères, qui depuis le premier jusqu’au dernier, ont toujours fulminé contre les spectacles, et ont employé la ferveur de leur zèle et la vivacité de leur éloquence, pour en donner une si grande horreur aux fidèles ; que les consciences faibles et timorées traitent de pernicieux et de relâchés les Docteurs qui ont l’indulgence de les tolérer. » Etp. 4. […] Et il place les comédies parmi les derniers, et les fait aller de pair avec les adultères, les jeux de hasard, et les ivrogneries : « Multi, dit-il, acquiescunt in theatris, in alea, in luxuria popinarum, multi in libidinibus adulteriorum. » « Enfin étant pénétré de douleur de voir que quelques-uns ne laissaient pas d’aller encore à la comédie, il exhorte ainsi son peuple d’offrir à Dieu leurs prières pour eux.
II, dernière lettre. […] La Criticomanie (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs en justification des lumières du dix-huitième siècle. […] [dernière page faussement marquée 48]. […] → Texte : « Spectacles » [= 91e et dernier traité], t. […] • Les Visionnaires, ou seconde partie des lettres sur l’Hérésie Imaginaire, contenant les huit dernières, Liège, Adolphe Beyers, 1667, in-12, vol. 2, 495 p. (→ Texte : 1re version du Traité de la Comédie, vol. 2, p. 452-495).
Que doit faire le Confesseur à l’egard d’un penitent qui se presente au dernier jour de la quinzaine de Pasque, lorsqu’il juge luy devoir refuser l’absolution ?