/ 287
209. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre III. Origine des Théâtres. » pp. 22-49

D’ailleurs, ce que nous regardons comme sans défaut peut en avoir encore.

210. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Madame de Longueville. » pp. 40-83

Si c’est un défaut de ne pas dissimuler ses pensées & déguiser ses entreprises, c’est le défaut des grandes ames.

211. (1754) Considerations sur l’art du théâtre. D*** à M. Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Geneve « Considérations sur l’art du Théâtre. » pp. 5-82

Lorsqu’un homme sincere & crédule est trompé par un fripon ingénieux, on rit, non de sa candeur qui est respectable, mais du défaut de lumieres qui l’a fait tomber dans le piége. […] On s’attache au Theatre à nous faire distinguer les vieillards estimables, des imbecilles, des Gerontes, dont la Comedie nous fait sentir les défauts : on apprend à ne leur pas ressembler, & à nous défier de toute erreur à laquelle l’autorité de l’âge pourroit donner un ton imposant.

212. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE I. L’obscénité du Théâtre Anglais dans le langage. » pp. 1-92

Et c’est un principe reçu dans le monde, qu’un défaut nous est d’autant moins pardonnable qu’il nous est plus facile de l’éviter. […] Sur notre Théâtre, rien de plus ridicule que la modestie : défaut d’éducation !

213. (1733) Theatrum sit ne, vel esse possit schola informandis moribus idonea « Theatrum sit ne, vel esse possit schola, informandis moribus idonea. Oratio,  » pp. -211

Excés ou défauts, voilà les objets de ses observations & de ses réformes : objets que la Philosophie dédaigne d’observer, & de réformer. […] L’Histoire, dit Ciceron, est appellée la Maîtresse de la vie humaine , parce que la voix des exemples, dont elle se sert au défaut des préceptes, est éloquente pour instruire les hommes, & sûre pour les conduire. […] Né pour des emplois sérieux, transporté dans le Comique, rigide observateur du ridicule, peintre plaisant d’après nature, exact sans affectation d’exactitude, correct sans paroître s’être gêné, serré dans sa Prose, libre & aisé dans ses Vers, riche en Sentences, fertile en plaisanteries ; on peut dire qu’il réünit en lui seul toutes les qualités & la plûpart des défauts des Poëtes célebres en ce genre.

/ 287