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219. (1733) Theatrum sit ne, vel esse possit schola informandis moribus idonea « Theatrum sit ne, vel esse possit schola, informandis moribus idonea. Oratio,  » pp. -211

Pour moi je déclare que je souscris d’avance à tout ce que l’un & l’autre daignera décider sur la question que j’entreprends de traiter aujourd’hui. […] En effet, Messieurs, pourquoi ce Socrate, que l’Oracle, c’est-à-dire, la voix du peuple, déclara le plus sage des hommes, assistoit-il si souvent aux Tragedies d’Euripide son ami ? […] Nous sçavons (& j’ose le publier après l’avoir entendu de lui-même) qu’un Poëte * dont le talent souple, toujours loüé, toujours censuré, s’aissaya sur tous les genres de poësie (avec moins de censure pourtant que de succès sur l’Opera) nous sçavons que cet autre Quinault abjura ses travaux couronnés, & déclara les maximes de ces sortes d’ouvrages diamétralement opposées aux maximes du Christianisme.

220. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V. Le but des auteurs et des acteurs dramatiques est d’exciter toutes les passions, de rendre aimables et de faire aimer les plus criminelles. » pp. 51-75

Les spectateurs ne voudraient peut-être pas lui ressembler, parce que tant de droiture est fort incommode ; mais aucun d’eux ne serait fâché d’avoir affaire à quelqu’un qui lui ressemblât ; ce qui n’arriverait pas s’il était l’ennemi déclaré des hommes.

221. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47

Après avoir déclaré dans sa Philotée que le bal, les spectacles, les assemblées mondaines, sont comme les champignons, dont les meilleurs ne valent rien, il semble permettre d’y aller quand on y est forcé.

222. (1665) Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre « Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre » pp. 1-48

L’Impiété qui craint le feu, et qui est condamnée par toutes les Lois, n’a garde d’abord de se rebeller contre Dieu, ni de lui déclarer la guerre ; elle a sa prudence et sa politique, ses tours et ses détours, ses commencements et ses progrès.

223. (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Seconde lettre contre les spectacles. » pp. 60-145

Toutes ses piéces ne respirent & n’offrent qu’obscénités ; mais dès l’année 1688, ayant eu le bonheur de reconnoitre ses écarts, il se repentit des ouvrages, qu’il avoit fournis au Théatre, & déclara qu’il ne connoissoit rien de plus dangéreux, que les spectacles. […] Il abjura ses travaux couronnés, & déclara les maximes de ces sortes d’ouvrages, diamétralement opposées aux maximes du Christianisme. […] C. déclara, que les secrets de son Royaume sont cachés : ce sont des gens invulnérables, qui peuvent passer des jours entiers, à entendre des chants & des vers passionnés & tendres, sans en être émus : & des gens d’une si éminente vertu, ajoute-t il, n’écoutent pas ce que dit St.

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