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12. (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XV. Devoir des parens & des maîtres. » pp. 34-35

Qu’ils sont criminels, s’ils les y conduisent eux-mêmes ! […] Leur tarde-t-il de voir le cœur de leurs enfans en proie à des flammes si honteuses & si criminelles ?

13. (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « MANDEMENT  du Chapitre d’Auxerre, Touchant la Comédie. » pp. 51-58

Ils ont osé y afficher le jour & l’heure de leurs criminels Spectacles. […] De quelle confusion ne ferions-nous pas couverts à la face de cette Eglise, & aux yeux de l’illustre Pontife que nous attendons, si l’on pouvoit reprocher à notre gouvernement un silence si criminel ? […] Ils feront voir que les spectateurs ne s’y intéressent qu’autant qu’ils ressentent & qu’ils éprouvent en quelque sorte les passions criminelles qui leur sont représentées.

14. (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — X.  » pp. 464-465

 » C'est ce qui fait voir qu'il y a une infinité de femmes qui se croient innocentes, parce qu'elles ont en effet quelque horreur des vices grossiers, et qui ne laissent pas d'être très criminelles devant Dieu, parce qu'elles sont bien aises de tenir dans le cœur des hommes une place qui n'appartient qu'à Dieu seul, en prenant plaisir d'être l'objet de leur passion. […] C'est pourquoi quelque soin que l'on prenne de séparer de la Comédie et des Romans ces images de dérèglements honteux, l'on n'en ôtera jamais le danger, puisque l'on y voit toujours une vive représentation de cette attache passionnée des hommes envers les femmes, qui ne peut être innocente; et que l'on n'empêchera jamais que les femmes ne se remplissent de l'objet du plaisir qu'il y a d'être aimées et d'être adorées d'un homme ; ce qui n'est pas moins dangereux ni moins contagieux pour elles que les images des désordres visibles et criminels.

15. (1675) Traité de la comédie « XI.  » pp. 288-289

 » C'est ce qui fait voir qu'il y a une infinité de femmes qui, se croyant innocentes, parce qu'elles ont en effet quelque horreur des vices grossiers, ne laissent pas d'être très criminelles devant Dieu, parce qu'elles sont bien aises de tenir dans le cœur des hommes une place qui n'appartient qu'à Dieu seul. […] C'est pourquoi, quelque soin que l'on prenne de séparer de la Comédie et des Romans ces images des dérèglements honteux, l'on n'en ôtera jamais le danger, puisque l'on y voit toujours une vive représentation de cette attache passionnée des hommes envers les femmes, qui ne peut être innocente; et que l'on n'empêchera jamais que les femmes ne s'y remplissent du plaisir qu'il y a d'être aimées et d'être adorées d'un homme ; ce qui n'est pas moins dangereux, ni moins contagieux pour elles que les images des désordres visibles et criminels.

16. (1675) Traité de la dévotion « Chapitre III. De la trop grande sensibilité aux plaisirs de la terre ; troisième source de l’indévotion. » pp. 58-65

Ces plaisirs sont de deux sortes, les uns sont souverainement criminels, et ce sont ceux qu’on appelle les débauches des gens du monde : et de ceux-là il est certain que non-seulement l’excessive sensibilité, mais le moindre goût que l’on y prend, est l’ennemi mortel de la dévotion. […] Il y a une autre sorte de plaisirs mondains desquels le monde soutient l’innocence, parce que le crime n’y est pas si visible : quelques innocents qu’on les dise, et qu’ils pussent être, ils deviennent bientôt criminels par l’abus, et tous peuvent être de grands obstacles à la dévotion, pour peu qu’on y devienne sensible. […] Renonce, renonce âme dévote aux plaisirs de la terre, choisis des plaisirs spirituels : Que les saintes lectures te charment, comme les mondains sont charmés par leurs mauvais livres ; Que les saintes assemblées et la prédication de la parole te divertissent, comme ils se divertissent à leurs criminels spectacles : Que les œuvres de miséricorde envers les pauvres et les affligés, te soient ce que sont aux gens du monde, leurs vaines courses, leurs jeux, et leurs conversations emportées, et si tu prends des relâches, que l’honnêteté et la sévère vertu soient les modératrices de tous tes plaisirs.

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