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46. (1692) De la tragédie « De la tragédie ancienne et moderne. » pp. 148-162

Mais René Ternois explique que Des Maizeaux se fonde sur une copie revue et corrigée par l’auteur et que sa copie est dès lors probablement meilleure. […] Nouvellement reveu et corrigé oultre les précédentes impressions. […] Avecques plusieurs Hystoires en icelluy inserez des gestes des Cesars… Le tout veu et corrigé bien et deuement selon la vraye vérité.

47. (1666) Réponse à la lettre adressée à l'auteur des Hérésies Imaginaires « [EN-TETE] »

Comme Thirouin, nous avons intégré les cinq lignes de corrections indiquées à la dernière page de l’édition originale avec la mention « Fautes à corriger ».

48. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VIII. Réfléxions sur le plaisir qu’on ressent à la représentation d’un Poème comique, & sur la douleur qui déchire l’ame des Spectateurs d’un Drame sérieux. » pp. 113-123

En un mot, la joye qu’inspire un Drame plaisant, n’est point troublée par la certitude qu’on a tout-à-coup de ses vices ; ce n’est qu’insensiblement qu’il porte la lumière dans notre cœur ; il nous corrige par dégrés & avec douceur, comme des enfants gâtés qu’il faut traiter avec ménagement. […] Par des moyens divers, elles font la même impression & arrivent au même but, qui est de corriger & de plaîre.

49. (1774) L’homme du monde éclairé « L’homme du monde éclairé » pp. 150-171

Les comédies de Moliere pourront bien corriger le mari jaloux ; mais loin de réformer la femme infidelle, elles la rendront plus infidelle encore. […] Louis XIV, qui aimoit à danser sur le théâtre, ne fut-il pas corrigé par Racine ? […] La comédie le sauva de ce ridicule ; & le poëte corrigea le monarque.

50. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 6. SIECLE. » pp. 180-181

Notre aveuglement est grand, notre négligence est extrême ; nous n'avons point de componction ; nous n'avons point de crainte de Dieu; nous ne corrigeons point nos mœurs ; nous ne faisons point et pénitence ; mais notre esprit s'applique entièrement à la malice et aux voluptés ; et il arrive souvent que nous passons sans peine les journées entières au Théâtre dans les conversations déshonnêtes, et dans les autres œuvres du Diable.

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