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75. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Mêlanges Dramatiques. » pp. 8-39

Est-ce la vie du corps ? […] Son esprit étoit aussi décrépit que son corps. […] On en concluoit que l’ame plus que le corps étoit l’objet d’un amour platonique. […] La danse embellit & perfectionne, pose le corps dans l’état d’équilibre le plus propre à la souplesse & à la légereté, & fait agir avec plus d’aisance & de promptitude. […] Une ame qui reçoit du baume, qui le répand dans le corps , est bien voisine d’une ame matérielle.

76. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VII. Du Père Porée. » pp. 149-177

Il étoit d’un Corps toujours partisan de la scène : goût déplacé, qui contre les bonnes intentions de ces fameux Professeurs, a fait grand tort au public & à eux-mêmes. […] Outre l’esprit du Corps, la composition & la représentation de beaucoup de pieces qui lui étoient communes avec son maître, le P. […] Comme il n’avoit plus d’intérêt de Corps ni d’Auteur à ménager, il suit toute la vivacité de son zèle & toute l’impression de la vérité. […] On frémit à l’idée de l’arène des Romains, où les gladiateurs, tantôt corps à corps, tantôt troupe contre troupe, faisoient couler des ruisseaux de sang, tant les barbares Césars faisoient peu de cas de la vie des hommes ; mettons-nous les ames à plus haut prix ? […] Si l’on doit veiller à la santé du corps, ne doit-on pas encore plus veiller au salut des ames, par la proscription absolue de ce qui porte une atteinte si mortelle à la religion & aux mœurs ?

77. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre X. Des Décorations. » pp. 336-344

Si l’on ôtait actuellement à plusieurs Tragédies du jour la pompe qui les environne, ainsi que leurs magnifiques décorations, elles ne seraient plus qu’un corps décharné ; elles ressembleraient à ces femmes qui font peur dès qu’elles ont quitté leurs parures. […] Pourquoi la terre est-elle couverte de tant de corps privés de sépulture ?

78. (1705) Traité de la police « [FRONTISPICE] »

avec un recueilde tous les statuts et reglemens des six corps de marchands [...]

79. (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXXII.  » p. 492

Si le Chrétien se considère comme pécheur, il doit reconnaître qu'il n'y a rien de plus contraire à cet état qui l'oblige à la pénitence, aux larmes, et à la fuite des plaisirs inutiles, que la recherche d'un divertissement aussi vain et aussi dangereux que la Comédie: et s'il se considère comme enfant de Dieu, comme membre de Jésus-Christ, illuminé par sa vérité, enrichi de ses grâces, nourri de son corps, héritier de son royaume; il doit juger qu'il n'y a rien de plus indigne d'une si haute qualité, que de prendre part à ces folles joies des enfants du siècle.

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