Celui de se conformer à ce goût général ; de conserver toujours une conscience sans reproche, un esprit sensé, une âme tendre, & de laisser quelquefois échapper au-dehors les apparences de l’étourderie & de la frivolité.
Et je crois qu’il a voulu dire en substance ; si votre conscience ne vous rend ce témoignage que vous m’aimez, et que vous m’aimez beaucoup et parfaitement, c’est-à-dire plus que vos intérêts, plus que vos parents et plus que vous-même, afin d’accomplir le nombre de cette triple répétition, ne vous chargez point de ce soin, et n’entreprenez point de gouverner mes brebis, pour lesquelles j’ai répandu tout mon sang.
non pas tout à l’heure, en ma conscience ; non en vérité. […] » Impiété bouffonne, placée ici pour rassurer la conscience alarmée de celles qui commencent à chanceler dans leur devoir, et pour leur ôter les saintes frayeurs qui les y retiennent. […] Cependant, la vertu qui est la base de l’amitié ne s’acquiert-elle qu’aux dépens de la Religion et de la conscience ? […] mêlent avec quelques bouffonneries obscènes, un abus de l’Écriture dont on ne peut en conscience rapporter que ces deux mots. […] A l’heure qu’il est, conscience, je te défie de m’inquiéter.
Les Spectacles inquiètent si peu les consciences Italiennes, que ceux qui sont chargés par état d’édifier le public, les fréquentent sans scrupule et sans scandale.
La puissance séculière, l’autorité civile, et les magistrats surtout, doivent apporter une telle surveillance sur l’empiètement que les ecclésiastiques pourraient entreprendre sur ce qui concerne le gouvernement de l’Etat, et l’existence des citoyens, que le nombre des prêtres est tellement considérable, qu’ils forment, à eux seuls, une masse imposante dans le royaume, et que le gouvernement rencontrerait partout des individus tout prêts à lui résister, dans des matières d’autant plus délicates, que ces mêmes ecclésiastiques sont reconnus et révérés par les peuples comme des juges suprêmes en fait de religion et d’affaires de conscience.