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111. (1758) Sermon sur les divertissements du monde « SERMON. POUR. LE TROISIEME DIMANCHE. APRÈS PAQUES. Sur les Divertissements du monde. » pp. 52-97

Grande et terrible vérité que j’entreprends aujourd’hui de développer, et dont la suite de ce discours vous fera connaître l’importance. […] Raisonnons donc sur certains sujets plus ordinaires, plus connus, et qui sont à peu près les mêmes que ceux dont a parlé Tertullien. […] Ces exemples peut-être ne sont-ils pas aussi communs qu’ils ont été autrefois ; mais ne le sont-ils pas encore assez pour vous instruire, et pour vous faire connoître les excès du jeu ? […] Concours tumultueux et confuse multitude, qui sert de scene à la vanité et à la mondanité ; s’il y a une beauté humaine à produire et à faire connoître, s’il y a un ornement et une parure à faire briller, n’est-ce pas là qu’on l’étale avec plus d’éclat et plus de pompe ? […] Vous les connoissez, et vous en pourriez faire un compte exact ; mais peut-être n’y mettriez-vous pas celles qui doivent plus vous intéresser, et dont vous ne vous êtes pas apperçus ; parce que vous êtes mieux instruits de ce qui se passe chez les autres que chez vous.

112. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE III. L’insolence du Théâtre Anglais à l’égard du Clergé. » pp. 169-239

ils n’attaquent en toute autre rencontre que quelque défaut extérieur ou purement naturel et borné à un certain nombre de personnes : mais ils ne connaissent ici ni règles ni bornes. […] Fanatique connu sous le nom de Roi de Munster. […] Il est appelé Penthée Otryade, ce qui est une preuve que son Père était fort connu. […] Mais je viens à des temps et à des pays plus connus. […] Fanatique connu sous le nom de Roi de Munster.

113. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE V. Des Pièces tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 96-119

Ils connaissaient le théâtre Grec et Romain, ils connaissent le nôtre, et sont à portée de l’imiter ; vit-on jamais de Juif, ni auteur, ni acteur, ni spectateur ? […] On lui suppose un vœu de chasteté, dont l’Ecriture ne parle pas, et qui n’était pas alors connu ; et malgré son vœu elle écoute et souffre à ses genoux son adorateur, qui l’appelle beauté immortelle, et fait toutes les folies des amants de théâtre : elle lui répond sur le même ton. […] Mais la seule indécence qu’on connaît sur un théâtre où tous les jours on voit tant de crimes de toute espèce, n’est que le monstrueux mélange de la débauche et de la sainteté du sujet. […] la connaît-il ? […]connaît-on cette grande vérité de l’Evangile : « Qui n’est pas avec moi, est contre moi ; qui ne ramasse pas avec moi, dissipe. » Ceux qui se servent du prétexte de la piété prétendue de ces pièces pour la justification du spectacle, sont-ils plus conséquents ?

114. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VI. De la Religion sur le Théâtre. » pp. 120-142

La connaît-on ? […] Elle n’est pas mieux connue dans les belles compagnies, il est vrai. […] On voit bien par la manière dont il a confondu les choses, qu’il était franc novice dans la dévotion, dont il ne connaissait que le nom. […] Le livre de Jansénius n’avait pas encore paru, un Protestant ne connaît ni le chrême ni l’excommunication de l’Eglise, ni l’autorité de S. […] Cet habile homme n’avait aucun besoin du docteur Prinn pour faire son livre, bien meilleur que celui de l’Anglais, qu’il n’avait peut-être jamais vu, et qui n’est guère connu en France.

115. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VII. De l’infamie canonique des Comédiens. » pp. 153-175

Enseigneraient-ils ce qu’ils ne pratiquent, ni ne connaissent, ce qu’ils combattent ? […] Et comme si dans l’un et dans l’autre mariage on avait voulu se préparer un moyen de cassation, Gervais et la Duclos se donnèrent par divers actes des domiciles dans différentes paroisses, et sous divers noms, afin de n’être pas arrêtés sur leur métier, en épousant dans une paroisse où ils n’étaient pas connus. […] ne connaissait-il pas les mœurs, la profession, la famille de celle qu’il a épousée ? […] Mais le ministère public pourrait-il tolérer que victimes d’un privilège extorqué par la débauche du théâtre, une honnête fille, un fils de famille, séduits et changés en bête par quelqu’une de ces Calypso, plus dangereuses enchanteresses que celle de la fable, portassent le déshonneur dans leurs familles, qui n’auraient pu ni prévenir ni connaître ces unions infâmes et ces scandaleux commerces ? […] M. l’Avocat général traite savamment la question de droit, et démontre ce grand principe qu’il n’y a que les enfants nés ex soluto et soluta, qui puissent être légitimés par le mariage subséquent, même avec la bonne foi d’une des parties, ce qui n’était pas ici, puisque les deux se connaissaient parfaitement, et n’étaient que des débauchés (L.

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