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276. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VI. Suite de l’infamie civile. » pp. 126-152

Il est donc vrai, aux termes de l’édit, que les Comédiens sont infâmes de droit ; mais ne pouvant être traités comme tels dans le commerce jusqu’à la condamnation, on les menace de leur faire le procès et les couvrir légalement d’infamie, s’ils se conduisent mal, et on leur fait espérer d’arrêter les procédures judiciaires et les laisser jouir de leur réputation, s’ils sont modestes et sages.

277. (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88

Les Saints Pères qui sont venus après, se sont conduits par son esprit : ils n’ont point empêché qu’on allât dans les Bains et dans les Jardins où il y avait des Idoles. […] Vous donniez auparavant des louanges à un homme pour avoir conduit avec adresse quatre chevaux attelés à un Char : Est-ce que Dieu n’en sait pas faire autant ?

278. (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238

Rousseau s’y est pris pour nous prouver que la Tragédie allume en nous les mêmes passions dont elle prétend inspirer la crainte, et qu’elle nous conduit aux crimes dont elle veut nous éloigner. […] Quel est donc cet amour criminel où nous conduit l’amour honnête ? […] Rousseau, c’est le danger des inclinations déplacées, relativement à la personne. « Qu’un jeune homme n’ait vu le monde que sur la scène, le premier moyen qui s’offre à lui pour aller à la vertu, est de chercher une maîtresse qui l’y conduise, espérant bien trouver une Constance, ou une Cénie tout au moins.

279. (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « Résumé et moyens de réformation. » pp. 105-200

Je renouvelle aujourd’hui ce vœu que j’ai déjà formé, pour que les hommages qui vous sont dûs vous accompagnent jusqu’au-delà du tombeau ; qu’il soit fait une distinction nationale entre la mémoire d’un homme vil qui a passé sa vie à déshonorer sa profession, autant qu’il fut en lui, à tromper, à affliger ses concitoyens, dont il a mérité le mépris et la malédiction, et la mémoire de l’homme probe et bienfaisant qui emporte avec lui la bénédiction, les regrets et les larmes de ceux qui l’ont connu ; et que le nom chéri de ce bon citoyen soit proclamé et célébré ; que ses restes vénérables soient conduits au dernier asile par un père de la patrie, entourés des honnêtes gens dont il s’est fait aimer, des infortunés qu’il a secourus et qui pleurent sa perte !

280. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VII. Histoire des Cas de Conscience. » pp. 159-189

Aveugles, ils détruisent-même par leur conduire & leur ouvrage, le fragile édifice qu’ils vouloient élever.

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