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9. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Quatrième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 28-32

Ursule, voila les peines du mariage, dans les conditions où les richesses laissent du superflu*. […] Madame Des Tianges doit ignorer que les habitans des villes, dans les conditions communes, privent quelquefois leurs familles du nécessaire, pour se livrer aux desordres dont leur médiocrité semblait devoir les préserver.

10. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXV. Quatrième, cinquième et sixième réflexion : passage exprès de Saint Thomas, et conciliation de ses sentiments. » pp. 88-92

Pour donc prouver quelque chose, et pour satisfaire à la première condition, d’abord il faudrait montrer, ou qu’il ne soit pas nuisible d’exciter les passions les plus dangereuses, ce qui est absurde ; ou qu’elles ne soient pas excitées par les délectables représentations qu’on en fait dans les comédies, ce qui répugne à l’expérience et à la fin même de ces représentations comme on a vu ; ou enfin que Saint Thomas ait été assez peu habile pour ne sentir pas qu’il n’y a rien de plus contagieux pour exciter les passions, particulièrement celle de l’amour, que les discours passionnés : ce qui serait la dernière des absurdités, et la plus aisée à convaincrez par les paroles de ce saint, si la chose pouvait recevoir le moindre doute. Voilà pour ce qui regarde la première condition.

11. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre V. Infamie civile des Comédiens. » pp. 101-125

On peut voir dans les arrêtistes que tous les procès qu’on a fait sur cette matière n’ont été qu’entre gens riches ou de condition, qui avaient de l’honneur, et dont le patrimoine en valait la peine. […] Alors un honnête homme pourra les épouser, à condition qu’écartant tout air de clandestinité, le mariage soit public et constaté par un contrat et une dot convenable. […] Elles n’ont point égard à la mésalliance, le sacrement est indépendant de la noblesse ou de la roture, et quoique l’Eglise souhaite que les mariages soient assortis avec décence, elle n’a jamais fait un empêchement de l’inégalité des conditions. […] Cette femme, qui avait des sentiments, ne consentit au mariage, qu’à condition qu’il ne travaillerait plus pour le théâtre et achèterait une charge. […] Après avoir prouvé la fausseté de ce principe, l’Avocat ajoute vivement : « Croira-t-on qu’un homme de condition soit né pour être Comédien ?

12. (1640) L'année chrétienne « De la nature, nécessité, et utilité des ébats, jeux, et semblables divertissements. » pp. 852-877

La seconde raison se prend de l'état et condition de la nature humaine ;Seconde raison, la condition de l’homme les requiert. […] A sa condition. […] Le premier ; que les personnes auxquelles, selon leur état et condition, il est permis de danser, ne prennent pas cette récréation avec une trop grande affection ;Ne danser pas avec trop d’affection. […]  » Seconde raison, la condition de l’homme les requiert. […] A sa condition.

13. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXVI. Sentiment de Saint Antonin. » pp. 93-96

au même sens et aux mêmes conditions que Saint Thomas, qu’il allègue sans s’expliquer davantage : de sorte qu’il n’y a rien ici autre chose à lui répondre que ce qu’on a dit sur Saint Thomas. […] Que si on ajoute à ces sentiments de Saint Antonin, les conditions qu’il exige dans les réjouissances qui sont d’être « excluses du temps de la pénitence et du carême, de ne faire pas négliger l’office divin » Ibid. et 2.

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