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38. (1733) Traité contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE TRAITÉ. CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 247-261

Le préteur avait deux emplois dans le cirque ; 1°. de remuer les sorts pour tirer les noms de ceux qui devaient combattre ; 2°. d’envoyer le linge ou la serviette qui servait de signal pour commencer le combat. […] D’autres prétendent que cette coutume est plus ancienne ; et que les magistrats eux-mêmes, qui étaient à l’orchestre, faisaient paraître de là quelque espèce de mouchoir pour faire commencer le combat.

39. (1677) L’Octavius « Paragraphe XII du texte latin » pp. 42-46

On ne vous voit point aux jeux publics ni aux pompes : Vous ne vous trouvez, ni aux festins solennels, ni aux combats sacrés ; vous avez en horreur les viandes où les prêtres ont touché, et le vin qu’on a emporté des Autels.

40. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE III. Immodestie des Actrices. » pp. 57-84

ces allusions criminelles ne vérifient que trop le danger & le crime des indécences que je combats : la sainte Ecriture même devient dangereuse. […] Elles attaquent, elles se défendent ; c’est un combat réglé. Mais non, elles ne se défendent pas ; si elles en font un moment le semblant, ce n’est que pour mieux animer le combat, & être plus agréablement vaincues & mieux payées. […] Dans ce combat la défaite de l’aggresseur est certaine, elle l’annonce, & le promet elle-même par l’attaque. […] Mais réflexions perdues, ce qui alarmeroit une femme pieuse est l’objet des désirs & des espérances d’une Actrice ; elle appelle cette armée d’ennemis, elle leur foutnit des armes, elle anime le combat, elle se jette dans la mêlée, elle triomphe dans la déroute.

41. (1759) Lettre à M. Gresset pp. 1-16

Vous nous peignez dans votre Lettre avec énergie, et en même tems avec douleur, ce combat intérieur, cette guerre continuelle que nous livre l’opposition de nos actions, avec notre croyance et nos principes, et vous nous développez en même temps une vérité bien humiliante. […] Le Public relira avec la même satisfaction le voyage et les erreurs de ce nouvel Ulysse chanté dans votre charmante Iliade, aussi excellente dans le genre comique, que celle du Poète Grec dans l’Héroïque, et fort supérieure à son Poème insipide du Combat des Rats et des Grenouilles, dont le style languissant et froid ne saurait être comparé au style vif et enjoué de votre Héros, et dans le ton de la bonne plaisanterie, soutenu jusqu’au dernier vers.

42. (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — VIII. Les intrigues sont la vraie fin de la comédie. » pp. 15-17

On flatte une passion qu’on ne peut mettre sous le joug, que par des combats qui font gémir les fidéles mêmes au milieu des remédes.

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