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156. (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — V.  » p. 459

Le cœur y est amolli par le plaisir. […]  » Si la terre de mon peuple dit le Seigneur, est couverte de ronces et d'épines; c'est-à-dire si les âmes qui soupirent après leur patrie céleste sont quelquefois percées par les pointes du péché, à quels désordres ne s'emporteront point ceux qui vivent dans les plaisirs, et qui ont le cœur rempli de toutes les folles joies du monde ?

157. (1697) Satire à Mgr Bossuet « SATIRE A MONSEIGNEUR JAQUES BENIGNE BOSSUET. EVEQUE DE MEAUX. » pp. 46-48

Nous devons n’estimer qu’un cœur mortifié, Un cœur humble, sans fiel, et dont la vertu pure Se fasse un point d’honneur d’oublier une injure, Et préfère de voir ses passions aux fers, A la fausse grandeur de dompter l’Univers.

158. (1675) Traité de la comédie « VI.  » pp. 280-282

Le cœur y est amolli par le plaisir. […]  »Si la terre de mon peuple, dit le Seigneur, est couverte de ronces et d'épines, c'est-à-dire, si les âmes qui soupirent après leur patrie céleste, sont quelquefois percées par les pointes du péché, à quels désordres ne s'emporteront point ceux qui vivent dans les plaisirs, et qui ont le cœur rempli de toutes les folles joies du monde ?

159. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre premier. Remarques Littéraires. » pp. 11-51

Il déploie tous les replis du cœur. […] Tout cela est suivi d’un cœur & d’une danse de jeunes nymphes à demi nues, autour du jeune homme & de la religieuse ; danse bien propre à inspirer la virginité. […] Mon cœur blessé d’un trait de flamme, résiste & combat vainement ; rien n’est si beau que mon amant, rien n’est si tendre que mon ame. […] La corruption du cœur aveugle l’esprit & fait oublier les regles de l’art comme les loix de la vertu. […] C’est donc bien tard que les françois, si zelés pour leur Roi, ont songé à pénétrer leur cœur.

160. (1771) Sermons sur l’Avent pp. 103-172

Le saint Esprit, qui en est le cœur, y est contristé. […] saint-Esprit est le cœur, c’est-à-dire le principe de la vie, de la Religion, & son divin consolateur. […] Mais quel cœur n’est point agité dans les spectacles par le tumulte des passions ? […] La faute des Payens venoit bien plus de l’erreur de l’esprit, que de la corruption du cœur. Au lieu que celle des Chrétiens vient toute de la corruption du cœur, leur esprit estant trop éclairé pour y avoir la moindre part.

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