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151. (1772) Spectacles [article du Dictionnaire des sciences ecclésiastiques] « Spectacles. » pp. 150-153

Rousseau, citoyen de Geneve, à M.

152. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 4. SIÈCLE. » pp. 120-146

Quelle excuse nous restera-t-il, s'étant Chrétiens, c'est-à-dire citoyens des Cieux et associés aux Anges, et aux Chérubins, nous ne sommes pas néanmoins si réglés en ce point que le sont les Païens et les Infidèles.

153. (1838) Principes de l’homme raisonnable sur les spectacles pp. 3-62

Il nie que les représentations théâtrales soient nécessaires pour former le goût des Citoyens, leur donner la finesse du tact et la délicatesse du sentiment, ou qu’elles puissent jamais seconder la Morale, quand même l’on y verrait toujours le vice puni et la vertu récompensée. […] On y apprend à ne couvrir que d’un vernis la laideur du vice, à tourner la Sagesse en ridicule, à substituer un jargon de Théâtre à la pratique des Vertus, à travestir les citoyens en beaux esprits, les mères de familles en petites-maîtresses, les filles en amoureuses de Comédie.

154. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Procès des Comédiens. » pp. 169-224

Ces femmes étoient alors condamnées au mépris & à l’infamie, bannies de toutes sociétés honnêtes ; leur rang étoit marqué après la derniere classe des citoyens, leur nom n’étoit prononcé qu’en rougissant ; elles étoient non-seulement punies par le déshonneur, mais leurs moindres écarts les exposoient à la sévérité des loix, elles étoient renfermées dans des maisons de force, & rigoureusement châtiées. […] Cette délibération est consignée dans un registre public, elle le blesse comme littérateur & comme citoyen, elle lui forme pour jamais la carriere du Théatre, elle le déclare auteur d’un libelle, & une pareille imputation ne peut être indifférente à une ame honnête. […] Habitués à saisir les grands rapports de la Société, ils verront d’un coup d’œil ce que le régime de la Comédie Française a d contraire au bien général & au développement du génie : ils verront dans la conduite des Comédiens envers le sieur Mercier, l’infraction la plus solemnelle aux droits d’un citoyen & à des réglemens enregistrés, & l’on ne peut pas douter que, dans cette occasion comme dans toutes les autres, ils ne s’empressent de donner aux talens, une preuve éclatante de la protection dont ils les honorent.

155. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [B] » pp. 380-390

Un Etat où chaque Citoyen se fait gloire de penser avec indépendance, a du fournir un grand nombre d’originaux à peindre.

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