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383. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — QUATRIEME PARTIE. — Tragédies à corriger. » pp. 180-233

La passion d’amour dans Artemise et dans Ilione n’inspire pas une simple compassion dénuée d’horreur ; car le Spectateur ne peut se dispenser de se souvenir que, si ces deux Princesses n’avaient pas aimé avec une extrême violence, elles ne se seraient pas tuées après la mort de leur Amant : ainsi leur exemple, par l’horreur qu’il cause, n’est pas moins instructif que celui d’Hermione et de Pyrrhus dans la Tragédie d’Andromaque.

384. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Troisieme suite du Fard. » pp. 171-194

Si la Réligion gagne la cause, elle ne sera servir les cheveux qu’à essuyer les pieds de Jesus Christ, après les avoir arrosés de ses larmes.

385. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI.  » pp. 193-217

Tu voles au gré de tes vœux, l’émail de ces rives fleuries A peine suffit à tes feux ; Comme toi papillon volage, Je n’ai de loi que mes plaisirs, L’amour cause trop de soupirs, Il en faut faire un badinage Par l’inconstance des désirs.

386. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre II. Du Philosophe de sans souci. » pp. 36-60

quelle est une cause qui protege la dépravation & l’irréligion, qui condamne la religion & la vertu ?

387. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I. Des Parfums. » pp. 7-32

On pourroit faire aussi une médecine de couleurs ; chaque maladie par l’altération des humeurs répand sur la peau une nuance différente, & la médecine employe tous ses moyens, mais avec beaucoup de circonspection ; car la sagacité de nos sens ne va pas jusqu’à tout deviner à ces marques souvent légères & équivoques ; il est certain que l’usage immodéré des odeurs cause des maladies ; on voit quelquefois qu’elles entêtent, donnent des maux de tête, des maux de cœur presque subitement.

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