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103. (1764) Comédie pp. 252-254

Parce que si un seul regard jeté sur une femme, même dans l’Eglise, est capable d’avoir des suites criminelles ; que doit-on penser de ceux qui se font avec une pleine liberté dans ces lieux, où l’immodestie triomphe impunément. 3°.

104. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PLAN. DU THEATRE. et autres Règlements, Qui sont la suite de ce qu’on a déjà vu, page 106 de l’Ouvrage. » pp. 329-337

Ce Théâtre ferait partie d’un Bâtiment capable de loger commodément, non seulement les Acteurs et les Actrices de la Troupe, mais encore les Comédiens qui auraient eu permission de se retirer.

105. (1757) Article dixiéme. Sur les Spectacles [Dictionnaire apostolique] « Article dixiéme. Sur les Spectacles. » pp. 584-662

Si nous sommes obligés de résister à nos passions dès le commencement, nous ne le sommes pas moins d’éviter avec soin tout ce qui est capable de les inspirer & de les entretenir. […] En effet, tout ce que la volupté est capable d’employer d’artifice, est attaché au bal, à la danse, & à la comédie. […] L’esprit accoutumé à se nourrir de toutes les manieres de traiter la galanterie, n’étant plein que d’aventures agréables & surprenantes, de vers tendres, délicats & passionnés, fait que le cœur dévoué à tous ces sentimens n’est plus capable de retenue. […] Si des plaisirs si barbares qui ne devoient inspirer que de l’horreur, étoient capables de produire de tels effets, que sera-ce des spectacles de nos jours, ou loin de révolter, tout amollit & flatte ; où l’on n’éprouve que les attaques d’une insinuante volupté ? […] Les régles que l’on y donne pour arrêter les effets des passions, seront-elles capables d’effacer les mauvaises impressions qu’elles auront faites ?

106. (1680) Entretien X. Sur la Comédie « Entretien X. sur la Comedie » pp. 363-380

N’est-on pas donc obligé de regarder au moins la comédie, comme un divertissement dangereux, puis qu’ils ont parlé de cette sorte de spectacle, comme d’une chose, capable de corrompre les mœurs les plus innocentes ? […] Comment donc une personne, qui fréquente le Théatre, sera-t’elle capable d’aucun sentiment Chrêtien, ne remportant de là, qu’une teste pleine d’idées douces, & charmantes, & de toutes les passions foles, & imaginaires, que la déclamation d’un Comédien luy a pû representer ?

107. (1692) De la tragédie « De la tragédie ancienne et moderne. » pp. 148-162

C’était par ces Dieux, ces Oracles, ces Devins, qu’on voyait régner au Théâtre un esprit de superstition et de terreur, capables d’infecter le genre humain de mille erreurs, et de l’affliger encore de plus de maux. […] Entre mille personnes qui assisteront au Théâtre, il y aura peut-être six Philosophes, qui seront capables d’un retour à la tranquillité, par ces sages et utiles méditations ; mais la multitude ne fera point ces réflexions ; et on peut presque assurer que par l’habitude de ce qu’on voit au Théâtre, on s’en formera une de ces malheureux mouvements.

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