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64. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE II. » pp. 18-28

Le Parlement les rebuta comme personnes que les bonnes mœurs, les Canons, les Peres de l’Eglise & nos Rois même avoient toujours réputé infames, & leur défendit de jouer, ni de ne plus obtenir de semblables Lettres ; & néanmoins dès que la Cour fut de retour de Poitiers, le Roi voulut qu’ils rouvrissent leur théâtre.

65. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XI. Qu’on ne peut danser sans péché les jours qui sont particulièrement destinés à l’exercice de la piété Chrétienne. » pp. 41-53

Nous avons le chant de l’Eglise, les Hymnes, et les Processions pour exprimer la véritable joie, que le saint Esprit inspire à nos cœurs ; et ce sont les seuls témoignages de joie que l’Eglise a reçus, et approuvés ; Au lieu qu’elle a traité les danses, lorsqu’elle en a parlé dans ses Canons, comme des divertissements indécents, et entièrement honteux.

66. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VIII. Actes de fanatisme et avanies exercés par quelques prêtres, contre des Comédiens français. » pp. 141-148

s’ils en eussent fait une étude particulière, s’ils les eussent méditées en s’éclairant au flambeau de la morale évangélique, et en se réchauffant au foyer divin de la charité chrétienne, ils ne commettraient pas si souvent des fautes qui leur sont inspirées par l’orgueil, et ils ne feraient pas de fausses applications des saints canons et décrets des conciles.

67. (1731) Discours sur la comédie « MANDEMENT DE MONSEIGNEUR L’EVEQUE DE NIMES, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 352-360

Les saints Canons ont toujours défendu les réjouissances publiques aux pénitents : et quand ferons-nous, Mes très chers Frères, des fruits dignes de pénitence, si nous ne les faisons lorsque nous voyons la colère du Ciel répandue sur toute la terre ?

68. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Anecdotes de Cour. » pp. 171-202

L’air retentit des acclamations, des orchestres de toutes parts distribuées sont entendre tous les instrumens de musique, depuis la timbale militaire jusqu’au chalumeau pastoral, & depuis le pistolet de poche jusqu’au canon de fonte, une artillerie innombrable allourdit toutes les oreilles, & fait fuir les chiens & les chats. […] Que dit un coup de canon ? […] On le conduisit avec ce cortége à l’hôtel-de-ville, à travers une double haies de la milice bourgeoise en habits neufs & sous les armes, au bruit du canon qui ne cessoit de tirer, & des acclamations de Vive le Roi, vive Monsieur. […] C’est la premiere fois qu’un corps vénérable de théologiens, jurisconsultes, médecins, philosophes, qui, d’après les canons, les loix, les SS.

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