Détestant, dans l’amertume de son cœur, les applaudissements profanes qu’il ne s’était attirés qu’en offensant Dieu, il en aurait fait une pénitence publique, s’il lui eût été permis.
Le grossier que vous en ôtez ferait horreur, si on le montrait : et l’adresse de le cacher, ne fait qu’y attirer les volontés d’une manière plus délicate, et qui n’en est que plus périlleuse lorsqu’elle paraît plus épurée.
Il est bon encore de considerer qu’un des plus grands attraits qu’ait le bal c’est l’esperance qu’on a d’y faire remarquer son adresse, et de s’attirer les éloges, et l’admiration même des assistans.
Notre crainte n’est le plus souvent qu’une agréable inquiétude qui subsiste dans la suspension des esprits ; c’est un cher intérêt que prend notre âme aux sujets qui attirent son affection. […] J’aime à voir plaindre l’infortune d’un grand homme malheureux ; j’aime qu’il s’attire de la compassion, et qu’il se rende quelquefois maître de nos larmes : mais je veux que ces larmes tendres et généreuses regardent ensemble ses malheurs et ses vertus, et qu’avec le triste sentiment de la pitié nous ayons celui d’une admiration animée, qui fasse naître en notre âme comme un amoureux désir de l’imiter.
par des femmes perdues, par des femmes soudoyées9 tout exprès, pour assister à ces Jeux Libertins, & y donner le ton, à cette foule de jeunes gens qu’elles y attirent ! […] Mais quel attrait si puissant, si irrésistible, ont donc ces Boulevards, pour fixer l’attention & attirer ce concours prodigieux, cette foule incroyable de monde que l’on y voit ? […] La fatuité qui nous attire la haine & le mépris de tout le monde. […] Ces filles grossieres, qui sont soudoyées pour y attirer la jeunesse, marquent rarement de causer du scandale & des fixes ; elles en sont naître mille occasions pour une. […] C’est ce qui m’est arrivé plus d’une fois, & à quelques-uns de mes amis, qui, attirés par la curiosité, n’étaient pas moins jaloux que moi de savoir jusqu’où le scandale pouvait pousser l’effronterie, & qui n’ont pu soutenir les excès.