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22. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 1. SIECLE. »

Que celui qui est attaché aux Spectacles du Théâtre, quitte cet attachement, ou qu'il ne soit point admis à recevoir le Baptême.

23. (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167

Qui donc aura droit d’exciter notre sensibilité, de nous attacher fortement, si nous refusons à l’orateur chrétien une oreille attentive ? […] Elle accoutume le commun des hommes à n’attacher de prix qu’aux talents de pur agrément, et par conséquent à négliger ou à mépriser ceux qui sont les plus utiles au maintien comme à la prospérité de l’état. […] Est-ce encore pour l’édification du peuple, qu’au même théâtre on y tourne en ridicule jusqu’au sacrement de l’église, auquel est attachée la rémission de nos fautes31 ? […] Si, comme attaché à un état respectable, l’abbé Latteignant, par la licence de ses propos et même de ses actions, est déplacé sur la scène, il y figure agréablement comme un bon vivant et un excellent convive. […] Si les unes, placées plus près de l’autel et dans le sanctuaire, ont plus d’éclat et de saillie, les autres n’en seront ni moins grandes, ni moins utiles au soutien de l’édifice : attachées au portique, elles auront même cet avantage d’en offrir le premier ornement.

24. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [C] » pp. 391-398

Euripide s’attacha d’abord aux Philosophes : il eut pour maître Anaxagore ; aussi toutes ses Pièces sont-elles remplies de maximes excellentes pour la conduite des mœurs. […] Corneille avait cependant connu ce genre, & sembla ne vouloir pas y donner son attache : mais Racine, né avec la délicatesse des passions, un goût exquis, nourri de la lecture des beaux modèles de la Grèce, accommoda la Tragédie, aux mœurs de son siècle & de son Pays. […] Enfin l’idée de force & de grandeur qu’on attache à leur nom, augmente infiniment la terreur & la compassion.

25. (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 15-18

Ainsi un homme qui s’enivre tous les jours, un avaricieux qui ne fait tort à personne, mais qui est horriblement attaché à ses propres biens, pourrait dire : Je ne trouve point que l’ivrognerie ni l’avarice soient défendues dans les commandements de Dieu. […] On ne condamne dans le monde que les péchés extérieurs et grossiers ; mais Dieu juge plus rigoureusement, il condamne plus sévèrement les péchés spirituels, les péchés de démon : être idolâtre de soi-même, être horriblement attaché à soi et à ses propres intérêts.

26. (1788) Sermons sur les spectacles (2) « Sermons sur les spectacles (2) » pp. 6-50

Si le Seigneur est votre Dieu, suivez-le constamment ; & si c’est Baal que vous regardez comme votre Dieu, attachez-vous à lui. […] C’est à eux qu’on peut dire avec le Prophète : Si vous regardez Baal comme votre Dieu, attachez-vous à lui, suivez ses maximes, adoptez ses loix, prenez part à ses fêtes sacriléges : si Baal Deus est, sequimini illum. […] Il n’y a que sa grace qui puisse vous corriger de vos vices, & vous donner l’amour de la vertu ; & sa grace sans doute n’est pas attachée au ministère criminel de ces suppôts de satan. […] que leur profession y est approuvée ; qu’on ne la regarde pas dans ces contrées comme dangereuse, qu’on n’y attache aucun caractère de réprobation ? […] Si le Poète, peu fidèle aux règles de son art, vous présentoit l’idée de certains désordres auxquels le monde, tout corrompu qu’il est, attache encore une juste ignominie, il révolteroit votre délicatesse, & l’horreur qu’il vous inspireroit, détruiroit en vous le sentiment du plaisir.

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