Mais si c’est Dieu que vous avez choisi pour votre partage : si vous vous écriez avec Israël touché, converti : C’est le Seigneur, qui est le seul vrai Dieu, fuyez les assemblées d’iniquité, dont sa sainteté est offensée.
Il faut savoir choisir et ménager les sentiments de piété qui sont amenés par la matière, et il ne faut en charger ces Poèmes, que lorsqu’ils sont destinés pour des Communautés Religieuses, et des Assemblées particulières.
Clément d'Alexandrie ne lui est pas plus favorable par les mêmes raisons, et surtout par le danger dans lequel se mettent les hommes et les femmes qui vont dans ces assemblées pour se regarder.
Les actes émanés du souverain, élaborés et proclamés dans les assemblées législatives, et adoptés par le roi, deviennent loi de l’état.
Après quelques autres observations, il sera facile d’expliquer ce prodigieux changement survenu entre les assemblées de la bonne compagnie du siècle de Louis XIV, et celles correspondantes du siècle suivant ; on verra clairement la cause de la différence extrême de leurs mœurs. […] Oui, d’après toutes les traditions qui les concernent, la douce harmonie d’un commerce pur régnait dans ces assemblées composées de l’élite du sexe, de femmes douées des plus belles qualités de l’âme, dont les petits défauts qu’on leur reprochait tenaient, pour la plupart, à ces qualités supérieures. […] Une seule observation sur les assemblées qui ont succédé à celles-là, qui ont été la réforme de ces tribunaux de mœurs et de délicatesse, montre dans ce changement étonnant le funeste succès de ces différentes satires qui ont tout confondu, tout assimilé, innocents et coupables, punitions et délits ou fautes, travers et crimes, accusateurs, juges et exécuteurs, par lesquelles des personnes pures, seulement coupables de néologisme, ou de quelque travers, sont frappées de la même verge, subissent la même peine que des hommes pervers qui scandalisent la société par des vices honteux. On voit que ces assemblées postérieures se sont fait remarquer par la morale la plus relâchée, par le mépris de tous les principes qui font les bases des bonnes mœurs : on voit qu’elles ont fini par tirer vanité de leurs excès ; elles avaient pour centre et pour point de ralliement, dit un historien éloquent, un certain nombre de maisons opulentes, rendez-vous habituels de ce que la société avait de plus brillant dans les deux sexes ; elles étaient autant d’écoles de bon ton, de politesse et d’urbanité ; mais on y établissait de fausses bienséances sur les ruines des véritables devoirs.