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339. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Luxe des coëffures. » pp. 115-142

Cyprien appelle, adulterinis coloribus mutare crines . […] Pour imiter les cheveux, on donnoit de la consistance à cette espece de plâtre, on le faisoit descendre le long du col, & on y peignoit des tresses de cheveux, comme nos bourses, nos queues, nos perruques à deux ou trois marteaux, ce que Martial appelle Calvam trifilem vel tripalem semitatus unguento .

340. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. La Rosiere de Salenci. » pp. 10-37

Medard, Evêque de Noyon, natif & longtemps habitant de Salenci, à une lieue de Noyon, donna à sa Paroisse vingt cinq livres de rente, somme alors considérable, pour laquelle il affecta son domaine, qu’on appelle le Fief de la Rose. […] Lui qui devroit de nos paisible fêtes Estre à jamais le zélé défenseur, De tous côtés appelle les tempêtes, Et va changer en triste obscurité De ce jour pur la brillante clarté.

341. (1789) Lettre à un père de famille. Sur les petits spectacles de Paris pp. 3-46

Gigot, marchand de vin, appelle Nigaud de même, vient d’acquérir le titre de fermier du château. […] Rousseau, contemporain de Voltaire, appellent les ouvrages de ces hommes célèbres, des poisons publics, mais non pas des inepties.

342. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre IX. Que les Acteurs des Poèmes Dramatiques n'étaient point infâmes parmi les Romains, mais seulement les Histrions ou Bateleurs. » pp. 188-216

Ainsi Tertullien appelle les Mimes des têtes infâmes et sans honneur, et ne dit rien de ceux qui représentaient les Poèmes Dramatiques.

343. (1777) Des Spectacles « Des Spectacles. » pp. 75-92

Une salle, le rendez-vous de tous les libertins, et de tout ce qu’on appelle dans une ville gens oisifs, gens de plaisirs : peu dont les mœurs ne soient corrompues, moins encore qui soient de bonnes mœurs : une assemblée où règne un luxe étudié, où tout éblouit, où tout brille, et dans laquelle il ne se trouve pas une jeune personne qui n’ait employé tout ce que l’art a de plus séduisant pour plaire et pour tenter : Des loges pleines d’écueils d’autant plus dangereux qu’ils sont plus à couvert, et d’où les yeux peuvent rassembler plus d’objets à la fois, tous plus à craindre.

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