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106. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 36-74

soit parce que ces deux désordres éloignent également de Dieu, & tournent entierement vers la créature un cœur aveugle qui s’en fait une divinité ; soit parce que l’ame étant unie à Dieu par la grace, & que Dieu en conséquence daigne l’appeler son épouse, tout amour étranger, tout partage du cœur, est par rapport à Dieu un véritable adultere. […] Elles étoient encore l’image des trois penchans de l’homme, que l’Evangeliste appelle les trois concupiscences, d’abord agréables, mais dont les traits sont si funestes. […] Apollonius les appelle les chiets de Junon, qui les envoye à ses ennemis ; elle les envoya à Ænée, comme le raconte Virgile, il fallut que ses compagnons s’armassent de leurs épées & de leurs boucliers pour les chasser. […] Lucain appelle cette Reine l’opprobre de l’Egypte, le fleau de l’Empire Romain, comme la belle & impudique Helene fur le fleau des Grecs & des Troyens : Dedecus Ægypti, latioque feralis herinnis Romano non casta malo. […] Les Poëtes dans les descriptions qu’ils en donnent : Appelles dans le fameux portrait qu’il en fit, n’auroient pas eu besoin d’autre modèle, il ne falloit que dresser leur attelier à l’Opera.

107. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 75-112

Il est appelé l’Abbé Scarron, il n’avoit pas encore quitté l’état Ecclésiastique, qu’il avoit d’abord embrasse, & qu’il déshonotoit. […] Le docteur Swift, qu’on appelle par dérision le Rabelais d’Angleterre, est un autre Cyranno Bergerac, par l’extravagance de ses fictions. […] Sur son Chien appelé Jonquille. […] Corneille avoit dans sa chambre une vieille table de bois, qu’on appelle aujourd’hui un bureau, sur laquelle très-bourgeoisement il écrivoit ses belles tragédies. […] Le Mont Vesuve dans ses éruptions vomit d’immenses tourbillons de cendres, & des torrens d’une liqueur enflammée appelée lave.

108. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre premier. Remarques Littéraires. » pp. 11-51

Ils étalent les passions des grands ; Moliere appelle les passions les plus variées de la vie commune : Thalie n’est plus jalouse de Melpomene. […] Elle l’appelle dans son délire, il ne paroît pas. […] Marmontel appelle cette piece une école de vertu, & ces situations des images décentes, il faut nécessairement changer la signification des termes ou les regles de l’évangile. […] Il s’est vengé d’une autre maniere : il a fait des marionnettes qu’il appelle comédiens de bois. […] Il appelle son état une ivresse : il ne dit que trop vrai, il ne dit pas assez, c’est une vraie démence.

109. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « II. PARTIE. Où l’on répond aux Objections de l’Auteur de la Lettre. » pp. 89-140

Il appelle les théâtres « la boutique des démons et la source de toutes sortes de maux et de désordres ». […] Tertullien Il appelle le théâtre. […] Il l’appelle un métier infâme et pernicieux, et il la fait la source d’une infinité de crimes, et la boutique de l’impudicité, et de la méchanceté ; où les personnes de tout sexe, de tout âge, et de toute condition se pervertissent et se corrompent. […] qu’il appelle les appas des péchés, et de représenter aux peuples que ces divertissements tirent leur origine des mœurs corrompues des Païens ; combien ils sont opposés à la discipline Chrétienne : et qu’enfin ils sont la malheureuse source de toutes les calamités et misères publiques. […] Dia, v. 4 dit, qu’elle est le prélude de l’impudicité ; et l’appelle un divertissement odieux aux yeux des honnêtes gens, et tout à fait indigne d’un homme.

110. (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — VII. Le mariage dans les Comédies n’est que le voile de ce vice. » pp. 13-14

Augustin appelle une Conf.

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