Il parut l’année suivante un ouvrage Espagnol d’un Bénédictin contre les spectacles, où l’on prouve qu’ils sont contraires à la religion & aux mœurs.
Il seroit aisé de trouver chaque année de pareils monumens de la décence qu’il a acquise.
Il se mit au sortir du College dans une troupe de Comédiens, contre la volonté de ses parens, qui s’en croyoient déshonorés ; il a parcouru plusieurs années la province, pour y jouer des farces ; il a préféré le métier de Tabarin à la place de Secrétaire du Prince de Conti ; il a paru à Paris & à la Cour, écrit & parlé avec impudence, se faisant honneur de ses talens & de ses succès, satyrisant tout l’univers, & il avoit raison, puisqu’il avoit obtenu tout ce qu’il vouloit, la faveur de la Cour, les applaudissemens de la littérature, & sur-tout beaucoup d’argent.
C’est là où la calomnie la plus fine et la mieux inventée est la plus agréable, quoiqu’elle soit la plus piquante, la raillerie y est le jeu le plus innocent, cependant elle cause de si vifs ressentiments, que les années entières ne suffisent pas pour les apaiser.
celui de Châlons sur Marne, de l’année 1649. p. 12. défend de les recevoir pour Parains, Il les prive de la Communion. p. 139.